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Les philosophes ont toujours cherché à interroger les limites de la recherche de vérité. Je ne détiens pas la vérité mais je me pose des questions. En particulier celle-ci : pourquoi la sourate de l’Evénement distingue le noble Coran gardé au Ciel, que seuls des purifiés peuvent toucher, du Coran terrestre que des souillés peuvent toucher à leur guise ?…
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Si je comprend bien, les hommes n’ont finalement entre leurs mains que le Coran terrestre mit par écrit par des hommes, que Dieu a créés faillibles… Si cette sourate précise que la version céleste du message divin est parfaitement pure et bien gardée par des anges, cela laisse entendre que la version terrestre est moins pure car moins bien gardée, puisque gardée par des hommes faillibles, créés faillibles. La parole divine ne fait pas de distinction sans raison. Cette distinction entre le Coran céleste et le Coran terrestre veut nécessairement dire que la version terrestre n’est pas rigoureusement identique à la version céleste. Car si ces deux versions étaient rigoureusement identiques l’auteur divin n’aurait pas « pris la peine » de faire cette distinction à l’adresse des hommes. Et si l’auteur n’était pas divin, il n’aurait évidemment pas fait cette distinction qui l’aurait complètement discrédité.
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La version terrestre a donc fatalement été humainement altérée en comparaison de la version céleste inaltérable. Lorsque le Coran met en garde ceux qui traitent ce texte de mensonges, il s’agit du texte céleste, pas du texte terrestre. Tout ceci est éminemment logique et cohérent. Il y a au moins un indice qui laisse à penser que la version terrestre a été humainement altérée : la sourate 9 ne s’ouvre pas par la formule qui ouvre pourtant toutes les sourates, « Au nom du Dieu clément et miséricordieux ». Cette sourate n’a donc manifestement pas été transmise au nom de Dieu, et comble de l’ironie, elle s’intitule sourate du Désaveu ! Dieu a décidément beaucoup d’humour. Finalement, le Coran terrestre est une épreuve pour les musulmans, car ceux dont la foi a touché le cœur aspireront à lire sa version céleste et ceux dont le cœur n’a pas été touché n’y aspireront pas, ils aspireront plutôt à plaire à la communauté, au calife local, ou à Erdogan, ou à tout autre tyran promis à l’Enfer, comme tous les tyrans, ce genre de tyran qui nous empêchent de réfléchir, de « méditer le sens des versets » (comme le disent pourtant de nombreuses sourates), et qui ferment finalement les portes de la foi du cœur et de l’esprit aux chercheurs de vérité, en défendant la version terrestre de manière brutale, sanglante, inhumaine, barbare…
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Le problème c’est que cette tyrannie s’est répandue parmi les musulmans, et plus tôt qu’on ne le pense, bien avant les Saoud. Les livres d’Averroes, père fondateur de la pensée laïque, ne furent brûlés en place publique que par des « musulmans » qui se paraient de tous les honneurs et de toutes les vertus… Et comme rien n’échappe à la grande loi du déclin, cette tyrannie n’est allée qu’en s’accentuant, surtout ces dernières décennies (et pas seulement chez les Saoud), au point de condamner, en 2019, à 38 ans de prisons et 148 coups de fouet une avocate iranienne, Nasrin Sotoudeh, qui contestait le port obligatoire du foulard ! Et pourquoi pas mille ans de prison et dix-mille coups de fouet. La justice a pour but de lutter contre la tyrannie, pas de la promouvoir ; la promouvoir est l’œuvre de Satan. Surtout que dans le Coran le foulard est recommandé, pas obligatoire, car « nulle contrainte en religion » comme le dit ce texte… effectivement, il n’y a pas religion sans jugement moral, et il n’y a pas jugement moral sans responsabilité morale, et il n’y a évidemment pas de responsabilité morale sans liberté, liberté de choisir entre commettre l’injustice ou ne pas la commettre… la contrainte anéantit toute idée de religion, qui n’est et ne devrait être qu’enseignements et recommandations… Cette condamnation de Nasrin Sotoudeh est d’autant plus ahurissante que l’Iran siège à l’ONU au Comité pour la condition des femmes, démontrant ainsi de manière irréfutable la tartufferie et le fourvoiement de l’islam sur Terre. Et toute la violence de certains « musulmans » pour masquer ce fourvoiement ne réussira au contraire qu’à le confirmer.
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Mais il reste encore une question à laquelle il faudra répondre un jour : quelle est l’ampleur de cette altération du texte dans la version terrestre ? La réponse arrivera sans doute le jour de… l’Evénement, de l’avènement de la vérité… de la rencontre foudroyante de l’être divin et de l’homme. Foudroyante d’amour pour les uns et foudroyante de justice pour les autres.
Xxyz
17 avril 2019 à 21 h 36 min
Cher lotfhi,
Paix et bénédiction sur vous.
Merci a Salim d’avoir pu faire connaitre vos travaux , ceux de Monsieur Dortiguier, le bouc emissaire, Sheik Yahya Abd al wahid, etc…
Suite a votre ouvrage sur les ennemis de l’humanité vous m’avez donné une idée qui va dans votre sens…
J’espère que j’arriverai a me faire comprendre par ce que je vais ecrire.
Avec l’histoire d’Abel et Cain, le mauvais l’emporte sur le bon pour faire vite.
Cain part et initie des tribus qui donneront les sociétés secretes maléfiques….
Quel autre être humain aurait pu avoir une telle initiation que le fils d’Adam lui qui a connu le paradis, qui a vu les anges se prosterner devant lui etc….
Cain est parti seul avec son savoir , Abel n’a pas pu apprendre à sa descendance….
L’Unique est là lorsque des hommes issuent de ces sociétés secrètes apprennent ce savoir , et comprennent… Ensuite ils sortent du cercle, et mettent a nu les mensonges de ces usurpateurs.
La vérité commence à sortir… La graine a poussé.
Plus tard la vérité est racontée, transmise de familles en familles , de tribus en tribus aux 4 coins du monde…
La Tradition primordiale.
Au fils des siecles, les initiés du cote obscure , remplissent les rangs des justes , des bons etc.
La vérité continue a pousser , les secrets mysthiques commencent a etre révélé.
Les sages etudient , les religions arrivent….
Pour faire court, on arrive à l’epoque de Mohamed , paix et salut sur lui , illettré, bon, juste et une humilité hors du commun.
N’a t il pas appris aupres des juifs , seuls monotheistes autour de lui, ( désolé je fais vraiment court).
A bout d’un enseignement solitaire , a fil de sa vie , connaissant la retraite spirituelle , il compris le message qu’Abel aurait donné a sa descendance.
Un enseignement si complet qu’il peut rivaliser avec n’importe quelles autres sciences. D’ailleurs n’est ce pas les musulmans qui ont posé les bases de la science moderne, toutes disciplines confondues…
L’approche des choses ,l’enseignement, l’intention, l’intuition, du Prophete, sans oublier l’aide des compagnons , ont réussi a faire eclore le miracle du Coran.
Une science humaine ultime si on peut dire. Un miracle humain. Un message universel.
Une logique infaillible. A la lumière du savoir , le vrai.
Une définition ultime de la croyance en notre Créateur. Le Coran terrestre….
La Vraie vérité , je l’espère, nous sera rendue, si nous le méritons, au paradis avec Le Saint Coran…
Dieu est là , omniscient , omnipotent, la vie ne peut aller que dans son sens … Les messagers sont ses gardes. Aucuns comploteurs ne peut comploter sans Son accord. Et au fond ils ne complotent que contre eux meme.
En espérant avoir été assez clair… Devant les musulmans je passe pour un égaré car trop peu de personne connaissent vos travaux.
Ce sont vos travaux et conferences qui m’ont donné cette idée.
Peut etre ai je mal compris , ou suis je encore ignorant de trop de choses….
Mais a la lecture de cet article je n’ai pu m’empecher de vous faire part de ça.
Pour finir en une phrase, le savoir de cain est a l’origine de tous les mythes..mais
Le bon l’emporte toujours….
Encore Merci pour la lumiere que vous avez pu donner a mon esprit…
Bonne continuation , au plaisir.
Paix…
leblogdelotfihadjiat
18 avril 2019 à 1 h 17 min
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Je ne crois pas que Abel soit mort sans descendance.
J’ai écrit qqchose là-dessus :
https://www.lelibrepenseur.org/abel-et-la-race-aryenne-par-lotfi-hadjiat/
https://www.lelibrepenseur.org/lesprit-perdu-dabel-par-lotfi-hadjiat/
Xxyz
18 avril 2019 à 5 h 28 min
Merci encore pour l’eclairage j’avais pas lu ces articles.
Farid Soumari
24 avril 2019 à 16 h 53 min
C’est toujours un plaisir de vous lire. Ceci étant dit, c’est le concept de St Paul, l’initiateur du christianisme, qui avait séduit nos interprètes, en voici la teneur : Première épître aux Corinthiens, XI : 2-16 « L’homme est soumis à Dieu et la femme est soumise à l’homme, le signe de sa soumission sera le voile et si elle ne peut pas se voiler qu’elle se fasse tondre. » La violence de ce propos n’a d’égal que sa clarté, ici point de discours élaborés visant à justifier le port du voile en tant qu’instrument libérateur des femmes. La chose est dite pour ce qu’elle est : le voile est l’instrument et le signe de la soumission de la femme à l’homme, et tel était bien l’avis partagé par les juifs et les chrétiens, et les musulmans à leur suite.
Traduction standard : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile/khumur sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris… ». Le message est censé être aussi explicite qu’indiscutable : une obligation divine faite aux femmes de se voiler, c’est-à-dire de recouvrir leur chevelure. Cependant, l’on notera dès à présent que selon cette traduction même, pourtant d’obédience wahhabite, il serait seulement ordonné aux femmes de rabattre « leur voile sur leurs poitrines » ! Ceci a du reste amené ces traducteurs, qui se veulent pourtant littéralistes, à ajouter une note de bas de page destinée à plier la lettre du texte coranique à leurs intentions : « Sur leurs poitrines : de même que leurs têtes et leurs cous » !
Traduction littérale de ce verset : « [Ô Muhammad !] Dis aux croyantes qu’elles refrènent certains regards/abṣâr et qu’elles soient chastes. Qu’elles ne montrent de leur beauté/zîna que ce qui peut en paraître et qu’elles couvrent de leurs étoffes/khumur leurs décolletés/juyûb. Qu’elles ne montrent de leur beauté/zîna qu’à leurs maris… »
Le seul ordre en ce verset est donné au Prophète : « [Ô Muhammad !] Dis/qul », ordre de transmettre ce verset et non pas ordre adressé aux musulmanes.
Oui, Monsieur Hadjiat, le bien fondé de vos réflexions me pousse a ajouté que le port du voile n’est jamais proscrit. Qui pourrait nier que les cheveux d’une femme ne fait pas partie de ses atours ? Certainement pas cette noble dame d’atour des 14e et 15e siècle, coiffure en forme de croissant, voile léger qui pendait de sa coiffure.
hamadaidriss
25 avril 2019 à 17 h 20 min
Je suis entièrement d’accord avec la teneur de cet article. Je partage toutes ces interrogations, cela me tourmente depuis des lustres. L’essentiel de mes interrogations fait l’objet d’un livre en arabe paru tout récemment en Algérie. Si j’avais votre adresse électronique, je vous en enverrais le texte intégral. En voici l’intitulé :
صرخة قلب من مسلم مقيم في الغرب
J’aimerais par ailleurs vous faire part d’un texte de moi envoyé il y a une dizaine de semaines à des milliers de personnes morales et physiques à travers le monde. J’aurais préféré vous l’envoyer via un email dans un fichier Word. Le voici :
Appel à la conscience humaine
Mesdames, Messieurs,
(Vous êtes plusieurs milliers à travers le monde !)
« Il est temps que l’homme se fixe un but. Il est temps que l’homme plante le germe de son espérance suprême. » (Friedrich Nietzsche, cité par Michel Beaud, « Le Basculement du monde », 1997)
« Les choses arrivent quand les gens décident d’agir. À mon avis, c’est la principale leçon à tirer de l’Histoire. » (Noam Chomsky)
« On ne fera pas un monde différent avec des gens indifférents. » (Arundhati Roy)
Nous sommes à la croisée des chemins. Le monde évolue trop rapidement, et pas dans le bon sens en général. Bien des facteurs augmentent et renforcent notre sensation d’un danger imminent. Le danger d’une catastrophe qui prendrait une ampleur inattendue ! Un événement qui pourrait bouleverser de fond en comble l’ensemble du monde. Il faut nous réveiller et œuvrer pour conjurer le mégadésastre qui se prépare… Il est encore possible de stopper notre folle ruée vers l’abîme, de bâtir ensemble une vraie civilisation, qui permette l’épanouissement intégral de chaque être humain, et ce en harmonie et en sympathie avec toutes les formes de vie, une civilisation de la fraternité et de l’amour, il est encore temps de sauver et transmettre l’essentiel. De sauver l’espoir et la liberté de l’homme. Vivement un salvateur printemps des consciences, à l’échelle du monde, qui mette un terme au règne de la loi du plus fort ! Et aussi au règne de l’argent. Mais surtout à celui du mensonge. Car il ne fait plus bon vivre en ce monde qui devient inhospitalier. Un monde sinistre qui arrive encore à fonctionner mais en apparence seulement… Un monde où le mensonge règne en maître absolu. Personne n’ignore à présent que le système dominant est intrinsèquement menteur et inhumain.
Le monde des hommes ne saurait continuer à fonctionner comme s’ils n’étaient point doués de raison. S’il est incontestable que ce monde est bien mal en point, chacun peut faire quelque chose pour améliorer son état. Et il est évident que ce ne sont pas les bonnes volontés qui manquent en ce monde, elles sont là et ne demandent qu’à s’employer dans une grande aventure collective. Puisque nous sommes capables du pire et du meilleur, notre devoir d’humains est de faire advenir le meilleur. Et d’abord de prévenir le pire qui pointe à l’horizon.
« Un ouragan de feu se prépare. Nous en ignorons béatement l’approche ; et même, en réalité, nous la provoquons. » (Robert Fisk, 2002)
L’espérance n’est pas morte. Elle ne peut pas mourir. Parce qu’en dépit de son triste et lamentable et désolant état actuel, notre monde recèle des possibilités d’agir et des raisons d’espérer. Certes nous assistons à un processus déroutant qui apparemment nous dépasse, et pourtant nous sommes capables d’initiative et d’agir sur le cours des choses. Car les choix que nous faisons aujourd’hui, et par conséquent les décisions que nous prenons, et les actions que nous entreprenons, déterminent le monde dans lequel nous vivrons demain.
« On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu. » (Charles de Gaulle)
« Il ne suffit pas d’être un grand homme, il faut l’être au bon moment. » (Georges Pompidou)
L’actuel système ne subjugue toutes ces multitudes et ainsi contrôle leurs esprits et donc assure sa pérennité que par l’action perpétuelle de ses grands médias, médias tellement omniprésents et dont la fonction véritable est moins d’informer que d’imposer sans violence apparente un point de vue sur la réalité du monde : ils réécrivent en temps réel l’histoire… Et les mêmes qui s’indignent et vitupèrent contre la moindre velléité de révision historique concernant un certain épisode tragique d’un récent passé, paraissent ne pas désapprouver voire trouvent louable et de mise ce révisionnisme réellement abject car délibérément falsificateur de notre présent ! Cette falsification continuelle est parfaitement établie et si bien documentée, par des chercheurs de vérité dévoués corps et âme à la cause de l’humanité. Grâce au travail formidable de ces derniers les choses sont désormais claires sauf pour les aveugles. Et beaucoup sont ceux qui veulent rester aveugles. Aveugles à ceci : le système existant aujourd’hui est non seulement tout aussi suicidaire qu’extrêmement meurtrier, kamikaze donc en quelque sorte, mais il s’attaque aux racines mêmes de notre humanité et met gravement en péril la vie sur Terre. Ses excès et contradictions internes l’achèveront certes et c’est pour bientôt ! Violer systématiquement les lois de la vie et s’en vanter, faire fi de l’ordre naturel et du sacré qui en est le soutien et le nourricier, cela va se payer si cher à plus ou moins brève échéance… Nous sommes à la veille de bouleversements qui ébranleront et surprendront par leur ampleur ses zélés serviteurs et agents, la plupart d’entre nous, et surtout les inconscients dont la fascination imbécile pour ce système empêche de voir ses innombrables crimes et exactions. Ce système qu’on peut légitimement qualifier de kamikaze, c’est dans l’ordre des choses qu’il engendre des kamikazes. S’ils apparaissent quasi exclusivement en certains pays, c’est pour des raisons fondamentalement géopolitiques. Car si ces pays n’étaient pas le plus vaste réservoir d’énergie à bon marché du monde, le monde n’aurait jamais entendu parler du fameux et étrange terrorisme dit djihadiste… À propos de ce phénomène bien réel, pas besoin d’être un expert en géopolitique, pour comprendre que ses véritables causes, sont fondamentalement géopolitiques. On ne saurait contester cela ou se le dissimuler, à moins d’être mal informé ou de mauvaise foi ! En fait nous assistons aux ultimes soubresauts d’un système complètement à bout de souffle et au bord de la faillite qui, bien qu’exsangue mais artificiellement maintenu – les signes annonciateurs de sa fin proche sont là -, a encore les moyens de mettre en place des opérations propres à tétaniser les opinions publiques pour tenter de survivre. Il montre par là sa faiblesse, contrairement à ce qu’il croit. L’information officielle au sujet de pareilles opérations où tout sonne faux, et qui visent à ramener les citoyens à une résignation forcée, relève d’un défi à la raison voire d’une offense au bon sens le plus basique. Chacun sait au fond de lui, sans toujours oser se l’avouer, que c’est de la pure intox. De l’enfumage de masse et rien d’autre…
« Ceux qui refusent de regarder la réalité, appellent leur propre destruction, tout simplement. » (James Baldwin, « Chronique d’un pays natal », 1955)
« La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. » (Abbé Pierre)
« Souvent, il faut être un déviant minoritaire pour être dans le réel. » (Edgar Morin, « Vers l’abîme ? « , 2007)
À chaque fois des représentants de l’autorité donnent très rapidement une version de l’événement, les médias mainstream adoptent cette dernière sans la questionner – même si elle regorge d’incohérences et de zones d’ombre et autres invraisemblances qui crèvent les yeux – puis déploient un zèle fou à la diffuser et relayer à grande échelle, ils la répètent inlassablement jusqu’à ce qu’une majorité du peuple l’accepte comme une évidence. C’est une gigantesque et hallucinante opération marketing de l’émotion, qui se met en place aussitôt l’événement annoncé, comme si elle a été préparée en amont, et non une action honnête sur la raison des gens et leur intellect, qui permet ce genre d’exploit démocratique et humaniste ! Et bien sûr on aura pris soin d’éliminer le ou les coupables désignés, mais aussi d’étouffer les voix qui contestent leur version, tout en proclamant haut et fort et face au monde entier, défendre mordicus et chérir au plus haut point la liberté d’expression… Les idéologues et publicistes du système, en champions de la liberté d’expression, s’escriment à discréditer toute pensée réellement dissidente, sans oser l’affronter directement sur le terrain intellectuel puisqu’ils savent que tout ce qu’ils disent c’est du vent, et pour ce qui concerne le terrorisme, ils nous prescrivent de les croire sur parole, et de taire à jamais nos légitimes doutes et interrogations. Mais ils nous prescrivent aussi de croire que lapider un pays à coups de bombes et autres missiles, ne vise qu’à lutter contre l’exécrable et plus qu’ignoble terrorisme – vocable désignant une infime partie de la violence de notre monde -, quand il ne s’agit pas d’un noble et grandiose combat pour les droits de l’homme et la démocratie… Multitudes sacrifiées et l’œuvre de plusieurs générations réduite à néant sans aucun état d’âme ! On passe les êtres tués ou mutilés et tous les autres dégâts par pertes et profits, les mégaterroristes et hypercriminels multirécidivistes que sont les auteurs de ces horreurs n’ont pas de comptes à rendre devant nulle instance terrestre ni devant la prétendue et inexistante communauté internationale dont les institutions permanentes voient leur crédibilité s’effondrer, aucun remords ni désir d’expiation chez ces êtres d’une espèce à part et unique. Des monstres froids qui passent leur temps à sermonner leurs victimes et avec elles tout le monde. Aussi longtemps qu’ils n’auront pas pris un missile en pleine figure ou encore là où dorment paisiblement leurs chères têtes blondes, ils ne pourront comprendre ce que vivent et ressentent les malheureux destinataires de leurs bombes larguées pour la bonne cause ! Tout ça pour faire triompher l’amour et le bien, disent-ils, l’impudence étant le moindre de leurs défauts… Ils mènent l’humanité à sa perte. En effet nous sommes à un carrefour périlleux et décisif de l’histoire. Les choses s’accélèrent et les événements s’enchaînent à une vitesse folle. Incertaine et tellement instable est la situation du monde actuel. Tout n’est pas encore perdu. Mais tout sera bientôt perdu si la plupart des gens lucides persistent à étouffer la voix de la conscience en eux. Comprenons bien qu’il nous reste si peu de temps pour sauver l’espoir…
« Je perdrai mon utilité le jour où j’étoufferai la voix de la conscience en moi. » (Mohandas Gandhi)
« Tout ce qui est nécessaire pour que le mal triomphe, c’est que les hommes bons ne fassent rien. » (Edmund Burke)
Plus que jamais les hommes et les peuples ont leurs destins inextricablement liés, mais il est certain que l’espoir d’un monde harmonieux et solidaire ne tardera pas à s’évanouir, à moins que tous se mettent à travailler ensemble et non les uns contre les autres. Travailler ensemble en étant toujours guidés par un réel souci de vérité. Avant qu’il ne soit trop tard, pour arrêter notre marche vers l’abîme et éviter notre suicide collectif, devenons enfin des hommes.
« Ne rien faire par peur ou tout risquer par amour : de ce choix dépend peut-être la survie même de l’humanité. » (Patrice Gourrier, 2005)
Il n’est pas trop tard pour sauver l’honneur et l’espoir d’une humanité en grand danger. Il faut très vite nous secouer, ouvrons nos yeux, sortons sans plus tarder de notre léthargie individuelle et collective, ouvrons nos cœurs, il n’est point d’autre choix. Mon vœu est que l’on puisse un jour vivre dignement et sans peur ni rancœur partout dans le monde. Car pour des multitudes un peu partout dans le village planétaire actuel, la vie quotidienne est une tragédie continuelle sans nulle échappatoire. Des profondeurs de la peine et de la souffrance du monde, monte un appel au secours et il serait temps d’y répondre.
Notre monde est dans tous ses états et surtout privé de sens et de boussole, notre avenir sera compromis si aucune salutaire réaction n’advient à temps. Parce qu’en tant qu’humains nous sommes non pas les jouets mais les mains du Destin… Citoyens de tous les pays et nations de toutes les contrées du monde, ensemble engageons la nécessaire et salvatrice révolution de l’amour. Un autre monde est vraiment possible ! Une autre organisation du monde est possible. À condition qu’un très grand nombre d’êtres humains de tous horizons retrouvent le sens des valeurs réelles, celles qui nourrissent l’âme et se traduisent par un mode de vie sain et digne, et s’engagent de façon énergique et intelligente à construire un monde nouveau sur le roc solide de la vérité. Les choses prennent une tournure plus qu’inquiétante ! Le système dominant est ébranlé dans ses fondations. C’est un colosse aux pieds d’argile, et j’affirme qu’il n’a point d’avenir : parce que tout y est faux. Et tout ce qui n’est pas fondamentalement vrai est voué à disparaître. C’est que rien de bon et de durable ne se construit sur le faux… Tout finit par se savoir. C’est absolument sûr. Mais après combien de drames ? Tout cela pourrait vite cesser si nous cessons de faire l’autruche. Oui l’amour sauvera le monde, mais en étant allié à la vérité.
« La chose importante est la chose évidente que personne ne dit. » (Charles Bukowski)
« La recherche de la vérité est la plus noble des occupations, et sa publication, un devoir. » (Germaine de Staël)
« Si nous étions au spectacle, nous nous demanderions : cette pièce va-t-elle durer encore longtemps ? Ou bien sommes-nous près du dénouement ? » (Jean-Claude Carrière, cité par Jacques Robin, « L’Urgence de la Métamorphose », 2007)
Fraternellement, Ahmed D.
Fait en Algérie, le 09 février 2019
Post-Scriptum
Toi qui me lis, le monde a besoin de toi !
« Le monde te sera reconnaissant d’oser du nouveau, et de ne pas lui demander toujours d’abord la permission de passer de l’idée à l’acte. Car l’ancien ne vaut plus grand-chose, nous en faisons l’expérience jour après jour. Or nul ne se risque à frayer des voies nouvelles… » (Anselm Grün, « Petit traité de spiritualité au quotidien », 1998)
« La vérité, c’est que vous savez toujours ce qu’il faut faire. Ce qui est difficile, c’est de le faire. » (Norman Schwarzkopf)
« Vous le savez obscurément : il n’y a pas plus de vérité qu’il n’y a de justice. Si vous prenez pour argent comptant ce qu’on vous présente aujourd’hui comme la justice et la vérité, c’est que vous êtes un imbécile. Et si vous en venez à penser que, puisque la justice et la vérité nous échapperont toujours, autant abandonner tout de suite leur recherche inutile, vous ouvrez toutes grandes les portes à la barbarie. » (Jean d’Ormesson, « Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit », Paris, Éditions Pocket, 2014, p. 172)
« Nous touchons le fond du gouffre, et il ne nous reste que deux possibilités : ou bien y disparaître, ou bien rebondir, transformés, forts d’une conscience nouvelle. » (Paco Rabanne, « Le Temps présent », 1994)
« Tous coupables d’avoir négligé notre premier devoir : transmettre à nos enfants, par l’exemple des combats que nous aurons menés pour le vrai et le beau, le désir de construire un monde meilleur que celui que nous leur aurons laissé. Nous sommes devenus cons parce que nous avons renoncé à cultiver notre intelligence commune comme on cultive un champ pour nourrir les siens. » (Alain Bentolila, « Comment sommes-nous devenus si cons ? », Paris, Éditions First, 2014, p. 7)
« La plus grande corruption qui atteigne le monde ne vient pas de ce que font les gens, mais de ce qu’ils ne font pas. » (Neale Donald Walsch)
« Le grand secret, aucun des puissants qui dirigent ce monde ne veut l’avouer, ils le gardent enfoui comme une charge capable d’irradier l’humanité entière. Le messie, ce messager du bonheur, celui qui va changer le monde, c’est vous. » (Léon Schwartzenberg, « Face à la détresse », 1994)
La détresse ne cesse de se répandre et certes il nous reste très peu de temps pour sauver l’espoir : l’espoir de conjurer l’autodestruction de l’homme, l’espoir de léguer à nos enfants un monde vivable. Demain dépend de tous et de tout un chacun, notre responsabilité personnelle et collective est donc pleinement engagée, face à l’histoire et aux générations de demain. Le fatalisme n’est pas de mise car il y a tant de façons d’agir, et aider les autres à s’informer correctement et à devenir plus lucides, en est une et c’est de la plus haute importance pour bien agir. Il est plus qu’urgent d’entreprendre une action correctrice à l’échelle universelle avant qu’il soit trop tard… La nécessité en est évidente. Rappelons toutefois ce qui a été souligné plus haut : rien de bon et de durable ne se construit sur le faux. Commençons donc par exiger des autorités mondiales qu’elles fassent ce que leur suggère un de leurs représentants : « Le moment est venu de dire la vérité à nos peuples. » (Jacques Attali, 2011 ; cette étonnante déclaration figure dans un article publié sur son blog, il y fait s’exprimer conjointement deux grands dirigeants de l’Europe ; elle est ici : blogs.lexpress.fr/attali/2011/09/18/faisons-un-reve/ ; car la vérité est la clef de la refondation du monde ; hélas la vérité dont il est question dans ce billet n’est pas celle dont le monde a le plus besoin pour sa rédemption…)
Halte à l’inutile verbiage et aux tergiversations !
Place à présent à l’énergique et salvatrice action !
Sophia
11 janvier 2023 à 21 h 53 min
Le Coran dit qu’il y a un prototype Céleste Eternel, et pur, « umm el kiteb » = la mère du Livre = sophia perennis.
Et effectivement, il y a le Livre révélé, dont le message varie, s’adapte en fonction des époques et des peuples sur lesquels ils sont descendus. C’est pour cela par exemple que certains interdits alimentaires étaient levés lorsqu’une nouvelle religion était instituée.
Rumi dit que le Coran est comme une belle mariée voilée. Si tu essaye de lui retirer son voile de force, elle se dérobe à toi et ne te montre pas son beau visage. Tandis que si tu la respecte, s tu est patient avec elle et lui rend service convenablement, la mariée retire son voile et tu peux contempler son visage rayonnant.
Ainsi en est-il du Coran.
En apparence c’est un texte figé une bonne fois pour toutes, immuable, inamovible.
En réalité, on peut le comprendre différemment selon notre humeur, nos expériences, nos états émotionnel et spirituel.
A chaque époque on peut y faire de nouvelles découvertes.
Il interagit avec nous ; Il est vivant.
C’est un miroir qui révèle la vraie nature de notre âme.
Celui qui n’y verra que violence et brutalité, ne fait que contempler son propre fond violent et laid.
Celui qui y voit des choses magnifiques, contemple son âme pacifiée.
Le problème est que souvent on confond Islam et sociologie humaine.
Les humains interprètent le Coran selon leurs propres limites.
Certains docteurs de la loi, peuvent l’interpréter selon ce qui les arrange aussi, rendant le message du Coran laid et brutal, et transformant la religion en quelque chose de lourd et de détestable.
Ce sont les humains qui peuvent salir le message divin.
C’est pourquoi il est dit que seuls les purifiés (càd ceux qui ont purifié leur âme et leur Ego) peuvent le toucher, c’est-à-dire véritablement le comprendre et « saisir » les massage divin, parfait, harmonieux, magnifique.
« Ne peuvent le toucher que les purifiés »
S56 v 79
Un exemple concret :
« Celles dont vous craignez la dissension, exhortez-les, abandonnez-les dans les couches, et frappez-les » S4 v 34
Comment le Coran qui exhorte à observer l’univers, à réfléchir, à discuter, à parler de la plus belle manière, à ne pas forcer quelqu’un à épouser la religion s’il ne le souhaite pas, comment pourrait-il autoriser les hommes à frapper leurs femmes comme des bêtes pour les obliger à abonder dans leur sens par la force ?
C’est indigne et ce n’est pas un mode de communication. Cela ne ferait qu’attiser la haine.
Le verbe traduit par frapper est : ‘fadribouhounna » traduit par « frappez-les »
Mais la racine trilitère « drb » a plusieurs sens :
Frapper, battre, corriger quelqu’un, taper, tirer (un coup de feu), élever, lancer, multiplier, mélanger, brouiller, même, proposer, imposer quelqu’un, parcourir un pays, faire signe, interpeller, dresser la tente, jouer d’un instrument de musique.
D’après « une approche du coran par la grammaire et le lexique » de Maurice Gloton
Donc les hommes misogynes et brutaux ont choisi comme définition pour ce mot : frapper battre !
Proposer des arguments, interpeller aurait été plus adéquat. Discuter avec l’autre, dialoguer pour essayer de dissiper les malentendus, repartir sur de meilleures bases, n’est-ce pas plus intelligent ?
Les hommes ont donc choisi cette définition pour justifier de leur brutalité contre la gent féminine.
Voilà un exemple rédhibitoire qui donne une si mauvaise image du Coran et de l’Islam.
Il faudrait revoir la racine trilitère des morts pour donner une meilleure définition, empreinte de Lumière et d’intelligence, et non de ténèbres, de bestialité et de brutalité.
C’est donc bien l’interprétation humaine qui pose problème.
Sans compter que de nombreuses traductions ont été faites par des littéraires et non des scientifiques, d’où des erreurs d’ordre scientifiques dans ces textes, ce qu’a souligné Maurice Bucaille.
Dans le Coran, Dieu affirme que le Coran est protégé de toute falsification ou altération :
« En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardiens »
S15 v9
https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/27/dieu-protege-le-coran-selon-le-coran-et-en-islam/
Contrairement aux messages sacrés précédents qui ont subi des altérations humaines, sciemment, par les ennemis de l’Humanité.
Les versets du coran qui ont pointé la falsification sont au nombre de quatre :
- Sourate de la Vache (Sourate Al-Baqarah) 75 : “Désirez-vous qu’ils croient en vous, alors qu’une partie d’entre eux utilisent la parole de Dieu, puis la falsifient après l’avoir comprise, et ils le savent ».
- Sourate des femmes (Sourate An-Nisa’) 46: »parmi ceux qui sont Juifs, il y en a qui déplacent les mots de leur juste place ».
- Sourate de la Table (Sourate Al-Ma’idah’) 13. » Ils déplacent les mots et ont abandonné une bonne partie du message qui leur avait été envoyé”.
- Sourate de la Table (Sourate Al-Ma’idah’) 41: »…Et parmi les Juifs il y a des hommes qui écoutent avec enthousiasme pour mentir…Ils changent les mots de leur juste place ».
Les wahhabites ont néanmoins livré des Corans falsifiés à l’Algérie, il y a quelques années, mais la supercherie a été déjouée, car de nombreux récitants s’en sont aperçus. Le Coran n’est pas l’apanage d’une caste spéciale, il n’est pas dans les mains de scribes qui pourraient le modifier à leur guise.
Ces derniers peuvent juste imposer des interprétations plus ou moins justes.
La vermine doit certainement vouloir éliminer l’apprentissage du Coran par cœur, cela leur faciliterait grandement sa falsification !
https://iqna.ir/fr/news/1439076/des-corans-falsifi%C3%A9s-ont-%C3%A9t%C3%A9-d%C3%A9couverts-en-alg%C3%A9rie
D’après Eva De Vitray Meyerovitch, dans Islam, l’autre visage, Albin Michel :
Pages 129/130
« Il y a dans le Coran trois sortes de verset :
- Ceux qui concernent la religion ontologiquement : Il n’y a qu’un seul Dieu qui est amour, miséricorde, etc… Ceux-là, il ne faut pas y toucher ;
- Ceux qui établissent le rituel. En principe, on ne doit pas y toucher mais il peut y avoir des dérogations. Par exemple, le jeûne cesse d’être une obligation pour les femmes enceintes, les malades, les voyageurs …
- Ceux qui concernent les relations personnelles, qu’il s’agisse de statut personnel, d’affaires commerciales, etc.
- Ghazali, qui est mort en 1111, dit à ce sujet : « Il est évident que cela doit changer avec les époques. » C’est là surtout que se situe le travail des penseurs et des juristes dont la raison d’être est, pour reprendre le titre du livre d’Iqbal, de « reconstruire la pensée religieuse de l’Islam ».
Pages 49/50 « Quant au Coran, j’ai tout de même vu quelque chose de très curieux qui montre bien comment il a été dicté. Je vous ai déjà dit, je crois que le Prophète était illettré et qu’il devait nécessairement l’être, qu’il devait être vierge intellectuellement comme la Vierge Marie était vierge génétiquement.
J’habitais alors au Caire chez des amis soufis adorables. J’ai vécu chez eux pendant cinq années qui ont été sans doute les plus heureuses de ma vie. Le cheikh de mon amie était en même temps celui du gardien d’un mystérieux trésor caché dans une mosquée au Caire. Il y avait dans cette mosquée une porte qui excitait la curiosité de tout le monde. Elle était vitrée, mais la vitre était cachée derrière un panneau de cuivre et elle ne s’ouvrait, disait-on que pour les grandes personnalités. J’étais loin d’être une personnalité mais, grâce à son cheikh, mon amie a pu me faire entrer. J’ai été stupéfaite de découvrir là un des premiers brouillons du Coran. Imaginez un mètre cube environ de peaux de gazelle. Sur ces peaux était écrit avec un calame, c’est-à-dire comme à la pyrogravure, ce que le Prophète dictait dans le moment même où il le recevait. On pense que le scribe était Ali, mais on n’en est pas tout à fait sûr. Ces morceaux de peau de gazelle sont plus ou moins grands et ils se présentent comme un gigantesque puzzle. Nous avions emmené avec nous un étudiant tunisien qui a éclaté en sanglots en voyant cela. C’était très étrange. Les morceaux se suivaient sans ordre. On avait l’impression de quelqu’un qui aurait écrit un numéro de téléphone sur le dos d’une enveloppe ou un bout de papier. Le Prophète disait juste ce qui lui était dicté au moment même. C’est plus tard seulement qu’on a mis de l’ordre. »
D’après Maurice Bucaille dans la Bible, le Coran et la science, édition Agora
Conclusion : « La Révélation coranique a une histoire fondamentalement différente de celle des deux premières. S’étageant sur environ vingt ans, elle est, sitôt communiquée au Prophète par l’Archange Gabriel, apprise par cœur par les fidèles et, en même temps, fixée par écrit du vivant même de Mahomet. Les dernières recensions du Coran qui seront opérés de douze à vingt-quatre ans après la mort du Prophète, sous le califat d’Uthman, bénéficieront du contrôle exercé par ceux qui savaient déjà le texte par cœur, l’ayant appris du temps même de la Révélation et récité constamment par la suite. Et l’on sait que le texte a été, depuis lors, conservé de façon rigoureuse. Le Coran ne pose pas de problème d’authenticité.
Prenant la suite des deux Révélations qui l’avaient précédée, la Révélation coranique est non seulement exempte des contradictions dans les récits qui sont la marque des rédactions humaines diverses des Évangiles, mais elle offre encore à qui entreprend son examen en toute objectivité à la lumière de la science le caractère qui lui est propre d’une concordance parfaite avec les données scientifiques modernes. Qui plus est, on y découvre, comme on l’a démontré, des énoncés d’ordre scientifique dont i lest inconcevable qu’un homme de l’époque de Mahomet ait pu être l’auteur. Ainsi les connaissances scientifiques modernes permettent de comprendre certains versets coraniques jusqu’à présent ininterprétables. »
https://islamicbulletin.org/fr/ebooks/la_bible_le_coran_et_la_science.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=Qajm0SConD8
Xxyz
18 septembre 2023 à 18 h 33 min
Très intéressant, merci