Accueil Non classé Les esclaves ne seront pas sauvés, par Lotfi Hadjiat

Les esclaves ne seront pas sauvés, par Lotfi Hadjiat

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« L’homme est né libre et partout il est dans les chaînes », disait Rousseau qui se trompait terriblement. Car l’homme naît esclave et partout il est dans des illusions de liberté. Oui, l’homme naît esclave, esclave de ses instincts charnels. Les hommes ne sont égaux que dans l’esclavage, et dans leur possibilité de liberté. Cette servitude égalitaire, cette égalité servile, constitue la condition humaine. L’homme naît animal, il devient humain. Quand il le devient… On ne naît pas humain, on le devient. L’humanité n’est qu’une possibilité dans l’animal hominidé, l’humanité au sens moral, spirituel… Il n’y a pas de « nature » humaine… L’humanité ne relève pas de la nature mais de l’esprit. Il n’y a pas d’espèce « humaine ». Il n’y a que des espèces animales d’hominidés. Cette qualité humaine ne se définit pas génétiquement, même si une oligarchie démoniaque veut réduire l’humanité à une mécanique génétique manipulable à outrance… Cette qualité humaine n’est pas naturelle mais spirituelle. Sauver l’humanité c’est sauver cette qualité, ce n’est pas sauver des animaux hominidés. Si cette qualité est absente de ces hominidés alors ceux-ci ne sont pas sauvables. Des espèces animales ont disparu et disparaîtrons encore… Sauver des animaux de leur environnement naturel n’a aucun sens. Dieu n’a jamais eu l’intention de sauver les gazelles des griffes du lion et les moutons des crocs du loup. Ça reviendrait à sauver la nature d’elle-même. Complètement absurde. Tous ces animaux s’inscrivent entièrement dans la grande harmonie naturelle divinement créée. En revanche, on peut sauver un homme de sa nature, de sa nature charnelle, de sa nature bestiale. Briser sa servitude charnelle, c’est briser cette servitude égalitaire, cette égalité servile, par une brèche inégalitaire vers la liberté. La tyrannie politique ne prospère que sur cette égalité servile et obéissante. C’est par l’inégalité spirituelle que l’on brise l’égalité servile. Jésus-Christ n’est pas spirituellement égal à Caïphe. Plotin n’est pas spirituellement égal à Weinstein. Et Ibn Arabi n’est pas spirituellement égal à Jean Castex. Quant à la Vierge Marie, elle n’est pas spirituellement égale à Madonna. C’est l’inégalité spirituelle qui fait la liberté humaine, voilà pourquoi l’inégalité est un grand tabou. Nous ne sommes égaux que dans la possibilité de liberté, la possibilité d’humanité sommeillant dans notre servitude. Dans l’Apocalypse johannique, il y a une inégalité terrible entre ceux qui ont reçu le sceau de Dieu et ceux qui ont reçu la marque de la Bête. Les amis de l’humanité ne sont pas égaux aux ennemis de l’humanité. Le vertueux n’est pas égal au pervers. Avez-vous remarqué que c’est toujours la vermine de l’humanité qui dit : « on est tous égaux, on est tous frères, il faut vivre ensemble ». Je veux bien être frère avec Saint Francois d’Assise mais certainement pas avec les usuriers. Vivre fraternellement et égalitairement avec les usuriers, ça s’appelle crever, crever comme un chien au milieu du désert. Comment peut-on être frère en humanité avec les ennemis de l’humanité… expliquez-moi… Les ennemis de l’humanité s’acharnent depuis la nuit des temps à souiller, à subvertir, à pervertir, à saboter, à simuler, à manipuler et à détruire toute possibilité de fraternité humaine. Car cette possibilité existe. Une fraternité de cœur par delà la fraternité de sang, laquelle est finalement comme un apprentissage de la fraternité de cœur, que le Christ tenta de faire advenir au prix de sa vie ; par sa crucifixion il désigna aux yeux de tous les ennemis de l’humanité, les ennemis de cette fraternité de cœur, des ennemis opprimant l’humanité depuis Caïn, réunis alors à Jérusalem au sein d’un appareil politico-sacerdotal avide d’or et de pouvoir, le Sanhédrin, qui avait déjà dévoyé le message de Moïse qui prescrivait la circoncision du cœur… Le message christique fut malheureusement aussi dévoyé dogmatiquement par un appareil politico-sacerdotal mis en œuvre par le fourbe Paul de Tarse, formé et initié par Gamaliel, chef du Sanhédrin. L’islam qui proposa par la suite une nouvelle fraternité de cœur fut lui aussi dévoyé dogmatiquement par le vice du pouvoir. Puis, la science livrée aux pires instincts développa sa puissance destructrice, les cercles de pouvoir, héritiers de Caïn, proposèrent au peuple une fraternité laïque, fraternité factice… tous en se réservant une fraternité entre initiés bien réelle… La caste des initiés opprima encore l’humanité, la servitude devint synonyme de « sécurité », « protection », « sûreté », « confiance »… Et la masse des esclaves grossit inexorablement guidée jusqu’à l’égarement par le sanhédrin politico-médiatique. Mais les esclaves périront. Dieu ne sauve pas les esclaves, attachés à leur servitude comme à leur mère. Il ne sauve pas ceux qui ne veulent pas être sauvés. Logique. Comme Platon ne put convaincre le tyran de Syracuse – et nul n’est plus esclave qu’un tyran, on ne peut soumettre à l’autorité du verbe divin la force négatrice du pouvoir, qui ne se soumet donc qu’à sa propre destruction. Les paroles les plus sages ne pourront jamais rien contre une kalachnikov, et tous les prophètes réunis ne pourraient rien contre les racailles de banlieues, il ne viendrait de toute façon jamais à l’idée d’un prophète de s’approcher de déjections de Satan. Une chiure de Satan est toujours très fière, elle ne se sent exister et mise en valeur que par la souillure, la nuisance et le crime. Agresser des vieux, les tabasser à mort au nom du Coran, est un titre de gloire pour les défécations de Satan. Violer à plusieurs une jeune fille jusqu’à la mort au nom de Dieu, est une légion d’honneur pour les chiasses de Satan. Le seul amour dont sont capable les merdes de Satan, c’est l’amour du sadisme le plus sanglant, des biens mal acquis et de l’argent sale. Leur seule joie : l´alcool et la drogue pour oublier leur âme excrémentielle. Leur seul savoir : ils savent damner leur âme plus qu’elle ne l’est déjà. Leur seule raison de vivre : tuer et détruire. Leur seule bonté, sourire aux innocents avant de les tuer. Leur seule réussite : réussir à crever dans un accident de voiture ou de mobylette. Leur seule satisfaction : brûler éternellement en Enfer. À la mosquée, les souillures de Satan ne se séparent jamais de leur couteau de boucher, au cas où, un mauvais regard… Il faut toutefois reconnaître une vertu aux excréments de Satan : ils sont hospitaliers, ils accueillent dans leur pauvre tête tous les démons refoulés par l’Enfer, et avec le sourire ! Mais QUI laisse prospérer ces infernales excréments, QUI, mais QUI ? Le désespoir, disait Kierkegaard, c’est de ne pas connaître sa destination spirituelle. Les étrons de Satan ne sont pas désespérés, ils rigolent beaucoup, ils connaissent leur destination : au fond des égouts de l’Enfer. Quand arrivera l’heure du Jugement dernier, il n’y aura pas de jugement pour eux, une main céleste se contentera de tirer la chasse.

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Un commentaire

  1. Farid Soumari

    27 août 2021 à 14 h 14 min

    Liberté, égalité, fraternité. Ce morceau de texte est une pépite au sens figuré.

    Répondre

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