Ce qu’on a à l’intérieur vaut mieux que tout ce qu’on peut trouver à l’extérieur. Mais c’est en se confrontant à l’extérieur qu’on découvre nos trésors intérieurs. Cette confrontation peut durer une vie entière, des vies entières, des centaines de vies… On confond souvent faire éclore la vie intérieure et s’ouvrir à la vie extérieure. Erreur. Grave erreur. D’ailleurs, il n’y a pas de « vie extérieure », la vie ne peut être qu’intérieure. La « vie extérieure » est un gouffre, un chaos qui éprouve cruellement la vie et dans lequel on peut trouver les clés qui ouvriront notre vie intérieure. Il ne faut donc pas s’ouvrir au gouffre, au chaos, mais seulement y chercher lesdites clés. Une autre grande erreur est de croire que l’altérité est extérieure alors qu’elle se trouve au plus profond de nous. Ce qu’on appelle « extérieur » n’est que le nom qu’on donne à notre exil, notre errance, notre égarement, notre chaos… Le contraire de « extérieur » ce n’est finalement pas « intérieur » mais bien plutôt « harmonie ». Faire éclore sa vie intérieure c’est abolir finalement la dualité extérieur/intérieur jusqu’à l’harmonie. Au fond la dualité de toutes ces notions, extérieur/intérieur, objet/sujet, au-delà/en-deçà, transcendant/immanent, est une illusion qui nous éloigne de l’harmonie et qui peut devenir un piège. La sagesse consiste simplement à abolir cette dualité en restaurant l’harmonie, qui n’est finalement ni extérieure ni intérieure. La véritable harmonie est celle dont le principe d’unité est l’amour, celle qui abolit la dualité et les rapports de force qui en découlent. L’harmonie ultime est cette grâce qui abolit tous les rapports de force, la grâce divine… Le meilleur moyen d’approcher cette grâce est de ne pas chercher à se l’approprier et encore moins à la saisir, à la cerner. La science exclusive cherche exactement à cerner, à saisir et à s’approprier cette grâce en vue d’en tirer pouvoir et puissance. Ce qu’on appelle abusivement toute-puissance divine est cette grâce à laquelle précisément aucun rapport de puissance ne résiste, si puissant soit-il, si pervers, si démoniaque soit-il. La grâce infinie n’est pas un pouvoir, elle abolit justement tout pouvoir, tout rapport de puissance, elle le disloque, elle le dissout. Cette grâce n’exerce aucun pouvoir si ce n’est le pouvoir de donner. La grâce infinie est le don de ce qu’il y a de plus précieux, le don de la vie d’essence divine, sans contre-partie et sans condition, c’est cette grâce infinie que l’on appelle le Saint-Esprit, auquel rien ni personne ne peut résister, même pas Macron et ses maîtres, qui s’acharnent dans une folle et aveugle obstination à vouloir détruire la grâce. Une majorité d’hommes et de femmes aujourd’hui sont persuadés que la grâce est faible, dérisoire, insignifiante face aux puissances brutales de ce bas monde. Mais la résistance la plus obstinée à cette grâce infinie sera irrémé-diablement détruite. Tout rapport de force est voué à se transformer, à se disloquer, à périr. Le terme ultime de la dialectique ce n’est pas la Raison mais la grâce infinie.
Nadège Rivière
18 janvier 2022 à 15 h 25 min
Gratitude infinie
leblogdelotfihadjiat
18 janvier 2022 à 16 h 05 min
Merci pour votre commentaire.
L’Esprit vaincra. Il a déjà vaincu.
dj34450
11 février 2022 à 5 h 35 min
Joli texte sur la Grâce et sur la vie intérieure, dommage la fin sur la haine d’un homme politique… Tout ça pour ça ?
La Vérité est humilité et tolérance. Celui qui croit la posséder est dans l’erreur. Celui qui se sait petit est grand dans le cœur de Dieu.
respectueusement
Dernière publication sur Vie intérieure : ÉVANGILE DU LUNDI 21 AVRIL