Le miracle de l’Apocalypse, par Lotfi Hadjiat

On pourrait croire que la réélection du cocaïnomane assassin d’enfants et d’adultes présage d’un avenir extrêmement sombre pour la France et l’Europe. On pourrait croire que tout est irrémédiablement foutu, que les ennemis de l’humanité ont définitivement gagné. Et que le fin stratège Poutine finira par abdiquer face à cette alliance de démons. On pourrait même croire que les anges et les archanges ne peuvent rien contre cette alliance démoniaque. On pourrait en arriver à admettre qu’il n’y a pas de Dieu, ou plutôt que Lucifer est le dieu suprême et que son triomphe est sans partage, ou admettre carrément qu’il n’y a ni Dieu ni Lucifer et que les hypocrites ont gangrené et continueront de gangrener inexorablement l’humanité honnête et bien intentionnée. Il est vrai qu’aucune loi ne pourra jamais rien contre les hypocrites, l’hypocrisie est l’éternel humain. Alors quoi ! Que faire ? Que faire quand on apprend que Hubert Vedrine et Dominique de Villepin ont appelé à voter pour la plus abominable calamité de l’histoire de France… À quoi se raccrocher ?… Pourtant on ne demande pas grand chose, on veut seulement que les masques tombent. Et que l’horrible vérité éclate au grand jour. C’est le seul miracle qu’on demande. Le miracle de l’Apocalypse. Est-ce que Elon Musk est cet ange de l’Apocalypse qui en redéployant l’oiseau de Twitter, « debout dans le soleil, crie d’une voix forte à tous les oiseaux qui volent au zénith dans le ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu afin de dévorer la chair des rois » (Apocalypse 19, 17-18)… ? La « chair des rois », la chair des maîtres du monde… Si Elon est cet ange de l’Apocalypse, alors en toute logique, Poutine est ce cavalier sur un cheval blanc, « ce cavalier qui s’appelle Fidèle et Véritable, qui juge avec équité, et qui combat pour la justice » (Apocalypse 19, 11). Et toujours en toute logique, les chefs occidentaux en guerre contre le cavalier Poutine sont donc « la Bête et les rois de la terre qui ont rassemblé leurs armées pour combattre le Cavalier et son armée » (Apocalypse 19, 19). Chefs occidentaux qui avec la Bête (Bill Gates ?) seront « capturées, et avec elle, le faux prophète (Macron ?) qui avait accompli des signes impressionnants pour le compte de la Bête. Par ces signes, il avait trompé les hommes (réélection de Macron ?) qui portaient la marque de la Bête (vaccin ?) et qui avaient adoré son image » (Apocalypse 20, 20). Finalement, tout bien considéré, l’alliance des démons devrait être vaincue. Malheur aux vaincus, aux hypocrites, aux manipulateurs, aux dissimulateurs, aux menteurs… malheur à ceux qui spéculent contre la lumière qui déchirera les masques… malheur à ceux qui calculent et qui calculeront jusqu’à leur mort leurs petits intérêts pourris en maudissant la grâce… leur phénoménale laideur éclatera au grand jour, le jour de la Grande Humiliation… le soleil de la Grande Humiliation leur brûlera les yeux et leur cœur pervers… la vérité de la Grande Humiliation transpercera leur âme telle une épée incandescente. La puissance des hommes sera vaincue par la grâce divine. La grâce triomphe toujours de la puissance, aussi incroyable que cela puisse paraître. L’Agneau vaincra la Bête. La pureté vaincra la bestialité. La fidélité vaincra la trahison. Les sables mouvants des simulacres seront engloutis dans le feu de la vérité. Les hypocrites seront pétrifiés d’effroi lorsque arrivera « le jugement de la Grande Prostituée qui est assise sur les grandes eaux » (Apocalypse 17, 1). Les « grandes eaux » du marécage infernal seront inexorablement englouties. Les innocents seront les maîtres du bonheur, les hypocrites les esclaves du malheur. La liberté de nuire sera abolie. Le pire des cauchemars redoutés par les maîtres du crime se réalisera intégralement à leur grande stupeur. La ruse cherchera l’ombre pour se cacher mais il n’y aura plus d’ombre, « il n’y aura plus de nuit » (Apocalypse 21, 25), la nuit de l’humanité aura pris fin. L’arbre de vie donnera abondamment ses fruits à ceux qui y auront cru. « Au milieu de la place de la cité et des deux bras du fleuve, un arbre de vie produisant douze récoltes. Chaque mois donnant son fruit, et son feuillage servant à la guérison des nations (Apocalypse 22, 2). En un mot comme en sang, les ennemis de l’humanité périront sous « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Apocalypse 21, 1), dans la joie d’une humanité nouvelle, laissant derrière elle la trace de ses expiations.