Accueil Non classé Alchimie fécale en cinemascope, par Lotfi Hadjiat

Alchimie fécale en cinemascope, par Lotfi Hadjiat

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Je suis allé voir dernièrement au cinéma le film « L’homme parfait », de Xavier Durringer. On est très loin du film parfait… à des années-lumière… des milliards d’années-lumière… D’abord, les acteurs : une juive hystérique de la pire engeance qui agacerait même dans le cinéma muet, une larve pachydermique pleine de morgue qu’on a envie de balancer au milieu du désert du Sahel, et une insupportable tête à claques et à vaccins périmés… Le sujet du film maintenant, un plaidoyer, une apologie lourdingue, grossière et vulgaire du transhumanisme, que le réalisateur a tenté de faire passer pour une comédie dénonciatrice… et mon cul c’est du poulet transgénique. Non seulement, on ne rit pas, on ne sourit même pas, mais on s’emmerde plutôt avec des envies de meurtre… Voir ces raclures d’acteur se prostituer maintenant à la vermine transhumaniste ne donne en effet pas envie de gerber mais de foutre le feu, d’éradiquer cette gangrène scientifique dont toute cette crasse médiatique collabo nourrit le crime. Aller voir ce film avec ses enfants en ne quittant pas la salle à la première apparition de l’humanoïde tête à claque est déjà un crime. Enfin, le scénario… disons plutôt l’absence de scénario. Un couple moderne névrosé jusqu’à la moelle de chacal cacochyme qui voit arriver dans le foyer familial un humanoïde (acheté par l’hystérique), un « homme parfait », un esclave parfait sur tous les plans… L’hystérique est ravie… et la larve pachydermique jalouse. L’humanoïde dévoué est rendu sympathique face au méchant être humain pachydermique jaloux qui finit par assassiner le gentil humanoïde. Donc humanoïde bien, être humain pas bien. Voilà. Nul, sinistre, puant, laid, criminel ; un attentat contre la vie, aurait dit Nietzsche. En deux mots, du terrorisme cinématographique. De la mitraille à balles réelles, des balles de propagande, des balles idéologiques, des balles de conditionnement mental… Bataclan psychologique dans des centaines de salles… On leur jetterait bien des tomates pourries, ou plutôt des briques, des parpaings… si seulement ils pouvaient produire cette dégueulasserie transhumaniste au théâtre. Pourtant, il y avait matière à bon scénario. Par exemple, l’humanoïde parfait devient perfide et un sourire machiavélique apparaît sur son visage (évidemment pour ce rôle, on ne prendrait pas la tête à claque et son sourire idiot) ; son projet diabolique est de prendre la place du mari en manipulant sa femme et ses enfants. Et la manipulation devient tellement perverse que la femme assassine son mari. Puis, comprenant qu’elle s’est faite manipulée, elle s’apprête alors à assassiner le manipulateur, qui la devance et l’assassine in-extremis avec un couteau de boucher alors qu’il coupait des oignons en tranches. À la fin, les enfants se révoltent contre l’humanoïde criminel, mais en vain, ils se font eux aussi trucider. Voilà. Une tragédie noire, très noire. Bref… Y avait de quoi faire et ils n’ont rien fait, ou si peu, en se disant que ça suffirait à endoctriner le bétail… mais finalement non, ce film a fait un bide monumental. Les financiers de cet étron cinématographique ne l’ont pas financé pour des raisons cinématographiques, mais pour banaliser sur un ton se voulant comique notre remplacement par des robots. Mais cette banalisation cinématographique a foiré. Foirage complet. Ces maudits marchands de mort s’acharnent à vouloir nous vendre la mort en la maquillant de vie. Mais le maquillage ne tient pas sur la mort, sur le néant, il dégouline. Et l’étron se transforme en chiasse. Si vous voulez quand même aller voir ce film pour connaître les secrets de cette alchimie fécale, vous serez déçus. Car il n’y a pas de secrets. Cette alchimie suit les lois bien connues de la déliquescence et de la saloperie. On aimerait pouvoir tirer la chasse. Il fut un temps, fort lointain, où on ne mettait pas les coupables en prison, on les bannissait, on les chassait, et ils erraient de village en village comme des pestiférés. Je tremblais d’effroi à l’idée que ce navet abject devint un succès populaire. Mais heureusement, il n’en fut rien. Ce bide monumental me comble de joie. Le vent semble enfin tourner. On va peut-être retrouver les douceurs d’une vie civilisée. Car j’ai parfois l’impression que nous n’y sommes plus, en terre civilisée. Car il me semble qu’en terre civilisée, le peuple se munirait de chalumeaux pour brûler intégralement l’original et toutes les copies de cet outrage cinématographique à l’humanité et à la vie. Je dois bien vous avouer que parfois le soir au clair de lune, le long d’une douce vesprée d’été, je me demande si la civilisation peut encore être sauvée… Avec ce bide monumental, je garde espoir. Mais à d’autres moment, je crains que Rousseau n’ait eu peut-être raison, la civilisation corrompt les mœurs… Dès lors, il ne serait pas absurde de se demander si on doit la sauver… Attendez, je repose la question pour que la jeunesse me comprenne : il neusse ray pazhab suhrde de ceux de mandé sy ont doigt la çové. Je ne sais plus quoi penser. La nature humaine est-elle condamnée à expier sa nature inexpiable… ? Ou à disparaître dans son chaos… Il n’en reste pas moins que ce bide monumental est une heureuse surprise, qui nous redonne confiance en l’humanité. Encore plus de bides monumentaux, et cette industrie de mort qu’est devenu le cinéma se cassera définitivement la gueule ! Dans une exquise indifférence générale. Mais laissez-moi rêver encore un peu, rêver que l’effondrement du cinéma entraîne dans sa chute la démoniaque matrice médiatique.

 

 

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2 Commentaires

  1. Viktor von Berg

    6 juillet 2022 à 12 h 49 min

    Cher M. Hadjiat,

    je salue votre courage de vous être imposer la vision de cette pantalonnade transhumaniste. Mais quand on est un vrai philosophe il faut parfois aller frôler les enfers pour voir ce qui s’y trame…

    Pour ma part il y a longtemps que je boycotte ce genre de films et surtout quand je vois qu’y joue M. Bourdon qui nous a traités de c… nous les nonvax. Pas un centime pour tous ces collabos du pouvoir actuel, qu’ils soient comédiens, écrivains, « philosophes » ou « scientifiques ». On est loin de la franche rigolade des « Inconnus »…

    Quant à Harari et son épigone le Dr Alexandre, « promoteurs en diable » du transhumanisme, je reste complètement consterné de voir qu’il existe encore de tels hommes pour faire l’apologie d’une telle horreur, d’une telle volonté de crime contre la Vie donc contre Dieu…

    Cordialement.

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    • leblogdelotfihadjiat

      6 juillet 2022 à 19 h 09 min

      Bonjour Viktor,
      Merci pour votre commentaire.
      Je crois que nous vivons les dernières heures de la Bête universelle. Ce bide formidable et les victoires russes à l’Est laissent présager l’implosion de cette démoniaque matrice.
      À bientôt

      Répondre

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