L’autre jour, alors que je prenais l’ascenseur, une petite fille lance dans ma direction : « Il est méchant le monsieur ! ». La raison de son courroux ? Je lui avais fait signe de la main de ne pas mettre ses doigts sur les portes coulissantes de l’ascenseur, car comme chacun sait, ça peut pincer très fort, voire briser une phalange pour des mains de bébé comme les siennes. Ça peut faire bobo, quoi. Sa remarque était d’autant plus surprenante que son père lui avait fait la même mise en garde quelques secondes à peine avant moi. Les enfants sont formidables, comme disait Jacques. Et comme la vérité sort toujours de leur bouche, je me lançais alors dans une introspection sérieuse pour voir ce qu’il y a de méchant en moi. Il est vrai que j’ai toujours méprisé l’humanité, bien avant la crise coronavirale ; les sages ne voient en effet dans cette épisode sordide qu’une confirmation de ce qui se passait déjà bien avant. Alors est-ce que mépriser c’est méchant ?… Je reconnais que depuis l’adolescence je méprise cordialement les hommes… Chaque être humain a un trésor divin placé au fond de lui, un trésor qui lui permet le souvenir de Dieu et de revenir vers Lui, et pourtant il traîne ce trésor dans la merde, la boue et le sang avec une fierté à toute épreuve… ! Sans honte aucune. Alors oui, je les méprise, et pas qu’un peu. Je ne suis capable d’aucune fraternité avec quiconque, la fameuse fraternité humaine… Ou alors, seulement avec les chercheurs sincères, honnêtes et discrets de vérité. Si c’est cela ma méchanceté, alors je plaide coupable. Je suis même terriblement coupable. Je suis tellement coupable que je pourrais avoir envie de les écraser, les dominer, les diriger comme du bétail… mais pourtant non. Je les méprise sans les haïr. Si, c’est possible. Car je n’ai envie ni de les écraser, ni de les dominer ou de les diriger, et encore moins de les contrôler. Mais fatalement, certains ont cette envie… Ceux qui joignent la haine au mépris. La haine est toujours le signe, la manifestation d’une vengeance inassouvie, et chez certains elle semble inextinguible. Car cette haine les pousse à vouloir détruire le trésor divin enfoui en l’humanité. Ces gens-là, je ne les hais pas, je ne les méprise pas, je voudrais simplement les détruire définitivement. Si c’est cela ma méchanceté, alors je suis terriblement coupable. Les voir manipuler les hommes, les femmes et les enfants par le divertissement public pour les mener tous à l’abattoir comme du bétail m’est insupportable. Car cette manipulation au service d’une haine inextinguible trahit une abominable bestialité. Et rien ne m’insupporte plus que la bestialité. Ainsi donc, je serais coupable de vouloir en finir avec la bestialité agissant derrière cette spectaculaire manipulation de masse. Coupable de vouloir démasquer ce très savant spectacle de la fraternité sociale orchestré autour du divertissement public… orchestré en coulisses avec des flingues, en coups lisses et en coups pas lisses du tout. Coupable d’écrire que faire de la fraternité une loi politique, ou pire un concept, est la plus phénoménale arnaque jamais mise en œuvre. Une fraternité contrainte par une loi politique, donc coercitive, c’est comme faire confiance à un type qui vous pointe un flingue sur la tempe. Et pourtant, les peuples des démocraties occidentales croient majoritairement dur comme fer à cette arnaque, la défendent, lui sacrifient leur vie, meurent pour elle, pour la loi républicaine fraternelle, oui Môssieur ! Le mal est grand. Mais attendez, une arnaque encore plus inouïe se met en place aujourd’hui, faire de l’amour un concept, savamment modélisé par des algorithmes formidablement arborescent… et voulez-vous que je vous dise, une majorité y croit… Mais, me direz-vous, comment une aussi ignoble saloperie peut-elle tenir depuis aussi longtemps ?… Eh bien, cette « fraternité » contrainte par la loi ne peut tenir et perdurer que si on noie cette « fraternité » dans le divertissement, le grand divertissement public. Car le divertissement est une diversion, disait Pascal, une diversion pour conjurer, pour oublier notre misère spirituelle – notre misère tout court – et l’échéance inexorable de la mort. Entretenir une prétendue fraternité par un divertissement perpétuel, donc par une diversion, est la plus colossale manipulation jamais mise en œuvre. Car la fraternité est exactement le contraire de la diversion. On pourrait en effet définir la fraternité comme une conversion, convertir sa vie à une aventure commune, une cause commune, une aventure extraordinaire ou des affinités ouvrent des perspectives de vie toujours plus vastes et plus spirituelles… telle fut par exemple la religion chrétienne en France… Le divertissement, lui, est tout sauf une aventure. Le divertissement est précisément un moyen de fuir l’aventure et tous les risques qu’elle implique, toutes les luttes, les combats, les doutes, les atermoiements, les remises en question, les drames, les tragédies, les peines et les joies qu’elle implique, en un mot, toute la vie qu’elle implique. Le divertissement perpétuel est au fond un moyen de fuir la vie, un moyen de mourir, de crever dans l’insouciance, en conjurant sa misère et l’angoisse de la mort. Le divertissement public perpétuel est finalement l’arme pour administrer le poison politique de la « fraternité » légale afin de briser un peuple, en brisant sa culture, sa religion et tout ce qui faisait sa réelle fraternité. L’institution de cette fraternité légale implique donc la destruction d’une fraternité désormais illégale… Comprenez bien, les révolutionnaires français républicains ont légalisé la fraternité comme on voudrait aujourd’hui légaliser le cannabis… ! Cette fraternité légale est tout bien considéré un opium du peuple. Le christianisme n’était pas du tout un opium du peuple sous Saint-Louis, ni sous son grand-père Philippe Auguste, ni sous le père de ce dernier, Louis VII. Le bon roi Philippe le Bel, petit-fils de Saint-Louis, combattit au contraire et brisa l’opium pontifical des peuples et des rois, « Meure le pape, vive le roi de France ! »… et le pape Boniface VIII trépassa… Troublés par l’effondrement de la toute-puissance pontificale gavée d’or, les souverains d’Europe, qui n’en pensaient pas moins, ne firent rien pour défendre le Saint-Siège… le Sale-Siège… C’est seulement mise entre de sales mains que la religion peut devenir un opium du peuple. La fraternité légalisée, elle, est intrinsèquement un opium du peuple. Et pour que les peuples ne se mettent pas en tête de vouloir entrer dans la fraternité illégale et briser l’arnaque fraternelle légale, celle-ci est idéalisée spectaculairement tous azimuts sans relâche et celle-là est dénoncée publiquement, tout aussi spectaculairement, comme haineuse, violente, destructrice, nuisible… fasciste… car l’enjeu est colossal. Je m’explique. Ce qui fait la fraternité c’est évidemment le lien de confiance. Quand la fraternité est contrainte, légalement contrainte, ce lien de confiance n’existe naturellement pas. Pour que l’arnaque fraternelle légale puisse tenir, il est donc nécessaire d’imposer un substitut à ce lien de confiance. En latin « confiance » se dit « fiducia », l’arnaque consiste ainsi à imposer un document « fiduciaire » attestant d’une confiance entre deux personnes – une confiance fictive donc -, un document sensé protéger ces deux personnes du vol, c’est ainsi que naquit au tout début de la République « fraternelle» « française » l’arnaque des assignats, les ancêtres des billets de banque, puis la Banque de « France » fut créée, représentant des banques privées… Mais ces documents de confiance fictive en des intérêts privés légalement fraternels n’empêchèrent pas le vol, ils le facilitèrent même ; trois mois seulement après la fabuleuse prise de la Bastille en juillet 1789, les députés de la merveilleuse Assemblée nationale naissante s’empressèrent d’abolir l’interdiction de l’usure… exactement mille ans après que le valeureux Charlemagne l’eut interdite pour les clercs, en 789, interdiction étendue ensuite aux laïcs par Lothaire 1er, en 840… époque bénie où la vermine ne régnait pas encore sur le monde… en ce temps-là, l’air était pur et fécondait tout idéal. Un millénaire plus tard, l’usure désormais autorisée fraternellement par les députés révolutionnaires permit ainsi de voler, de voler intégralement tout citoyen, en toute légalité et en toute fraternité légale, car l’usure consiste à prêter une certaine quantité de confiance fictive en des intérêts privés, et à réclamer en échange beaucoup plus de cette confiance fictive jusqu’à ce que mort pas fictive s’ensuive. Le fameux taux d’interêt. Ne vous méprenez pas, le seul intérêt que vous porte l’usurier c’est votre mort. Légaliser une confiance fictive est déjà une arnaque, dès lors, à quoi bon lutter légalement contre les arnaques commises par la monnaie-papier… celle-ci est déjà elle-même une arnaque. Et une arnaque tout à fait légale, demandez aux avocats, ils vous expliqueront. Les mecs qui ont monté cette monumentale entourloupe républicaine étaient des génies, il faut bien le dire. Mais ce génie du mal aussi monumentalement génial soit-il, sera défait par le génie du bien encore plus gigantesque. Car le bien peut aussi être génial, infiniment génial, même s’il est calomnié, injurié, insulté, crucifié… les marchands du Temple qui réclamèrent la crucifixion de l’agneau de Vérité et l’obtinrent sont les mêmes que ceux qui ont créé la République française… mais la Vérité est toujours plus géniale que les plus géniaux mensonges. Alors tout bien considéré, suis-je coupable ?… Suis-je coupable de mépriser les masses qui se vautrent et qui réclament de se vautrer toujours plus dans cette mortelle arnaque républicaine… ? Qui vivra jugera. Cette maudite machine à tuer républicaine, à tuer fraternellement, ne s’arrêtera que lorsqu’il n’y aura plus personne à tuer ; le Veau d’or s’acharnera toujours contre l’agneau de Vérité. Ou cette machine ne s’arrêtera que lorsqu’on la détruira. La république française est une forme du mensonge suprême née fraternellement dans le crime, perdurant fraternellement dans le crime et qui pourrait bien finir pas fraternellement du tout dans le crime… De toutes façons, le cœur nucléaire du mensonge criminel est en train de s’effondrer, en témoignent les tirs d’artillerie fraternels sur la plus grande centrale nucléaire d’Europe… le descellement de l’abominable vérité est imminent… et je ne parle pas seulement de Zelensky. Vous maudirez ce que vous avez adoré.
Viktor von Berg
11 août 2022 à 16 h 53 min
Veuillez me compter humblement parmi « les méchants » c.à.d ceux qui dans le monde moderne interdisent et avertissent des dangers imminents (les doigts dans la porte) et des manquements à la Morale Supérieure…
En fait vous aimiez naturellement les humains mais comme moi, les voyant agir et se vautrer dans leur vomi et leurs lâchetés vous en avez été dégoûté.
Rassurez-vous je ne ferai jamais hériter un chien comme l’affreux Schopenhauer par mépris de l’humanité. Je connais des hommes et des femmes de bonne volonté qui méritent notre respect, gens pour lesquels je prie à travers mon chapelet quotidien.
Quant à « cette vermine » constituée de gens cyniques, ignobles, avides, immoraux, sans une once de Charité et de Lumière, je dois avouer (en plus de mes confessions régulières à mon abbé) que j’ai autant envie de les voir éradiqués de la croûte terrestre que les blattes qui se promènent sur les poubelles… ou les rats, pardon, les surmulots!
Pascal a tout dit sur l’esprit futile du divertissement pour échapper à l’angoisse de la mort et surtout à l’obligation de gérer le trésor divin qui est en chacun de nous. Mais « blattes gouvernantes » ou les « surmulots élus » ont bien compris que l’homme est très souvent un chimpanzé hystérique et je dois donner raison en partie à Mr Darwin : spoliations, mensonges et dissimulations, sexualité mortifère, viols, assassinats, guerres, massacres en tous genres, folie généralisée…
Et en plus d’être « méchant » je suis un méchant royaliste parce que cette république qui nous a menés là où nous en sommes me fait vomir (Vincent « Payons » revient à la charge!). Si l’on me trouvait un autre type de république, par exemple fondée sur le règne social du Christ, je serais preneur mais cette république des « faux bons sentiments », entre autres la fraternité, est vraiment de l’ingénierie sociale avant la date. A gerber aussi! Donc ma question n’est pas « qui? » mais « quand? »: Quand Dieu va-t-Il mettre fin à ce MGM (Mensonge Généralisé Mondial et Metro Goldwyn Meyer, du cinéma en fait)?…….
Viktor
leblogdelotfihadjiat
11 août 2022 à 22 h 10 min
Merci beaucoup pour votre message, Viktor.
Je ne sais pas si Pascal aurait pu survivre à notre époque.
Faudrait demander à Vincent Payons !
Je crois que Dieu a déjà commencé à mettre fin à toutes ces horreurs, par le biais de la Sainte Russie et de la Chine. Le basculement est imminent.
À très bientôt