Accueil Non classé Les vivants seront les innocents, par Lotfi Hadjiat

Les vivants seront les innocents, par Lotfi Hadjiat

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Nous sommes arrivés au point de « grande bascule », a déclaré cette semaine le feu follet élyséen. Quand la vérité sort de la gueule des démons c’est signe que leur fin est proche, toute proche. Effectivement, le statu quo du rapport de force entre ces suppôts de l’Enfer et ceux qui leur résistaient arrive à son point de bascule, de renversement. Voici venue la grande sainte et finale croisade contre ces puissances démoniaques avides de pouvoir mondial, dans les coulisses occidentales duquel on pratique des sacrifices rituels tout en finançant et dictant dans le même temps les lois de la protection de l’enfance, et en essayant d’imposer les mêmes pratiques en Russie, à coup de sanctions économiques, d’assassinat d’intellectuel(le)s ou in fine de bombardements… Aux dernières nouvelles, la Sainte Russie n’entend pas du tout laisser faire ces abominations. Et puisque les tentatives de solutions politiques ont toutes échoué, alors croisade, croisade finale. Logique. Les démons sur pattes qui dirigent l’Occident ne supportent pas l’innocence de l’enfance car elle leur rappelle qu’ils n’en ont plus d’innocence, qu’ils l’ont sacrifiée complètement contre la promesse démoniaque du pouvoir mondial. Et ne supportant pas qu’elle le leur rappelle, il la souille et la détruise de toutes les façons… en souillant et détruisant la famille, en souillant et détruisant la maternité – et la paternité aussi d’ailleurs -, en souillant et détruisant l’éducation, l’instruction, l’art, la culture, la foi… La grande croisade finale a donc commencé. Démasquer ces démons ne les fera pas arrêter pour autant, malheureusement ; même démasqués, ils s’accrochent au pouvoir, à leur rêve de pouvoir mondial, leur seul et unique rêve, jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte, le fameux « prix de la liberté » du feu follet élyséen, la liberté de nuire, oui… Lorsqu’on vise le pouvoir total comme ces mondialistes, et que l’on ne vise que cela, on s’enfonce infailliblement dans le mépris total et la haine totale… La haine envers ceux qui ne veulent pas reconnaître notre ambition de pouvoir mondial dont nous nous persuadons qu’il serait protecteur pour l’humanité, telle que nous la définissons… La haine envers ceux qui ne veulent pas reconnaître la noblesse – à nos yeux – de notre pouvoir ambitieux, et notre pouvoir tout court. Et cette non-reconnaissance de notre pouvoir sonne alors pour nous comme la non-reconnaissance de notre seule et dernière « valeur », après la perte totale de notre innocence… La haine envers ceux qui ne reconnaissent pas en nous la moindre valeur, cette haine qui devient notre seule façon d’exister, devient ainsi totale, totalement coupable, une haine que l’on voudrait totalement libre pour la faire subir aux innocents au grand jour, aux « gens qui ne sont rien », aux « inutiles » qui ne participent pas utilement à l’édification de notre haine, et qu’il faut donc éliminer. La volonté de puissance au fond n’est qu’un dérivatif de l’innocence perdue, un dérivatif sans reconnaissance possible qui ne s’affirme finalement que par sa capacité à détruire, à connaître pour mieux détruire ceux qui y font obstacle et qui sont donc haïssables : l’humanité, la vie, la nature… Ils n’arrêteront de nuire ici-bas sur cette planète que lorsque celle-ci sera entièrement détruite. Ou alors la providence divine les arrêtera… Il y a une différence fondamentale entre l’innocence et la volonté de puissance ; l’innocence veut seulement vivre, lors que la volonté de puissance ne veut pas décroître, ne veut pas périr, ne veut pas mourir. Oui, il y a une différence fondamentale entre vouloir seulement vivre et ne pas vouloir mourir. Ne pas vouloir mourir c’est déjà s’identifier au corps périssable qui ne veut pas mourir, c’est déjà s’identifier au périssable, à la mort, c’est déjà être mourant, comme l’est la majorité des hommes et des femmes ; « laisse les morts enterrer leurs morts » disait le Christ (Matthieu 8, 22). L’innocence de vouloir seulement vivre c’est s’identifier seulement à la vie ; les vivants seront les innocents, « ceux dont le nom est inscrit dans le livre de vie » (Apocalypse 21, 27). Les mourants, déjà mourants, seront les coupables ; pour eux, les majoritaires, « l’abondance c’est fini », l’abondance des simulacres et des mensonges triomphants, l’abondance satanocratique ; la transition vers l’âpre vérité ne les épargnera pas. La vie est innocente, et la vie divine est l’innocence suprême, inaltérable, invincible, indestructible. Le Christ n’a pas été détruit, son nom est tous les jours prononcé et glorifié partout dans le monde. Alors que le pouvoir cherche la reconnaissance, en vain, quitte à tout détruire, l’innocence, elle, ne cherche pas la reconnaissance, et encore moins la connaissance, elle ne cherche rien d’ailleurs, tant qu’on cherche on est encore coupable. Chercher c’est toujours chercher à expier. L’innocence, l’innocence totale ne cherche pas, elle déploie seulement son abondance de vie, l’abondance de vérité à l’infini. La vérité ne peut être qu’abondante, ainsi que la vie véritable. L’abondance de vérité ne peut que l’emporter sur l’abondance de mensonge simulant la vérité. L’innocence totale ne peut que l’emporter sur la culpabilité totale, celle-ci ne trouvera pas la reconnaissance et n’obtiendra que son jugement infligé par celle-là. Il semblerait en effet que nous sommes arrivés au point de bascule où la culpabilité totale va enfin être jugée. Et condamnée. Je me suis longtemps demandé quelle condamnation serait adéquate à la culpabilité totale de ces démons à forme humaine… Etre enchaîné à la danse macabre des flammes de l’Enfer ?… Être condamné à subir précisément la haine totalement libre ?… Mais une telle haine peut-elle être effective ? Une haine totalement libre et brutale, vive comme l’éclair, sans le moindre répit pour qui en subit l’insupportable douleur, entraînant une peur panique permanente, annihilant en lui la moindre espérance, la moindre lueur d’espoir, et déchirant son seul désir, son désir unique et perpétuel de supprimer sa propre existence pour ne plus souffrir cette haine déchaînée obstinément contre lui, pour arrêter l’inarrêtable terreur, l’inempêchable destruction de toute idée du bien, l’incessante et extrême violation qui dévaste son âme et s’impose comme la seule et unique réalité dont nul ne peut échapper car la mort y a été abolie…, voilà une destination pénale qui serait adéquate. Ceux qui voulaient infliger leur haine totalement libre aux innocents tout en accusant d’incitation à la haine ceux qui la dénonçaient, la subiront au centuple, à un taux démoniaquement usuraire… Quoi de plus logique et juste en vérité que cette destination démoniaque.

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2 Commentaires

  1. dj34450

    29 août 2022 à 17 h 56 min

    J’ai du mal à me positionner dans ce texte, où j’ai compris que Macron n’est pas votre ami (c’est votre droit), mais où l’on hésite quant à votre position par rapport à la géopolitique Russe et à la guerre contre l’Ukraine…

    Dernière publication sur Vie intérieure : ÉVANGILE DU LUNDI 21 AVRIL

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    • Viktor von Berg

      30 août 2022 à 10 h 03 min

      C’est pourtant clair. M. Hadjiat parle plus de croisade finale et de châtiment éternel que de géopolitique.
      Parce qu’au-delà de toutes les analyses politiques qu’on pourrait faire comme sur tous les plateaux de chaines débiles avec de faux experts, il y a le vrai combat, celui du Bien contre le Mal. Ce combat a lieu non seulement sur Terre mais dans l’autre monde et un katechon s’est levé (est-ce la Russie? probablement) pour empêcher la venue de l’Antéchrist, du Dajjal pour les musulmans, par le Nouvel Ordre Mondial qui parait avoir un coup dans l’aile…
      Sur Terre, dans notre réalité, rien ne se fait par des claquements de doigt et la prière n’est qu’un support pour s’attirer les Grâces et trouver la force de combattre, de quelque manière que ce soit.
      Donc les chiens galeux de notre espace occidental ne lâcheront pas le morceau comme ça, enragés qu’ils sont et des chiens enragés ne se décrochent pas avec des susucres. Il va donc y avoir de la casse, hélas!
      Sommes nous préparés? Telle est la question…

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