La destruction des frontières passe aujourd’hui pour un élan de liberté, et l’ivresse de cette destruction pour le seul bonheur humain possible, la propagande nous martelant sans arrêt que les frontières enferment, et condamnant sans cesse ceux qui affirment que les frontières protègent. Cette propagande occidentale promeut cette destruction pour une liberté de circulation tous azimuts en vantant les joies du cosmopolitisme pourvoyeurs de rencontres, d’échanges et d’enrichissements mutuels, et en taisant le développement des réseaux transnationaux destructeurs de nations, les trafics internationaux générateurs de violences et les mafias internationales pourvoyeuses de crimes. Cette idéologie cosmopolite est ainsi devenue, en Occident, au nom de l’altérité et de la diversité, et contre l’enfermement identitaire, un véritable fléau qui laisse entrer la racaille du haut comme celle du bas au nom de la liberté de circulation et de migration tous azimuts. Allant jusqu’au bout de sa logique, cette idéologie promeut le mélange des ethnies, le métissage intégral des peuples pour le triomphe de l’altérité et de la diversité. Mais justement, le mélange jusqu’au-boutiste des peuples et des ethnies aura bien plutôt pour résultat la fin de toute nation, de toute altérité ethnique et de toute diversité raciale, sous la forme d’individus déracinés, nomades du bas, errants sans but dans l’anonymat général, migrants perpétuels se ressemblant tous, sans liens entre eux, interchangeables et aliénés à un système anonyme transnational les exploitant implacablement et dirigé par une clique oligarchique de nomades du haut, sans foi ni loi. Au nom de l’altérité on finira donc par détruire l’altérité.
Dieu a dessiné l’altérité en créant des espèces naturelles diverses, Il a dessiné distinctement une diversité raciale chez les animaux, et y compris chez les hommes. Il a dessiné l’altérité de son inaltérable amour. Détruire la diversité de cette œuvre divine claire et distincte par un métissage racial radical témoigne donc d’une rébellion contre Dieu et son Œuvre. Les tenants du métissage racial planétaire, du cosmopolitisme, sont donc des rebelles obstinés à Dieu et à son Œuvre, rébellion héritée de Caïn et de sa lignée ; ils estiment que respecter et défendre la diversité raciale naturelle sous-tendue par l’unité divine c’est du racisme. Du coup, la nature elle-même serait raciste puisqu’elle conserve la diversité raciale !… Et le créateur de la nature serait donc également raciste… ! Pour revenir à la raison, on pourrait définir le racisme comme ce qui consiste à considérer qu’il n’y a pas d’unité divine ou humaine harmonieuse soutenant la diversité raciale, nous plongeant ainsi dans une guerre raciale à mort où, pour survivre, le vainqueur devra nécessairement imposer une hiérarchie raciale en substitution à l’harmonie divine, une hiérarchie qu’il prétendra naturelle, divine… Le cosmopolitisme consiste donc à éviter cette guerre raciale afin de soumettre intégralement l’humanité en dissolvant tous les peuples dans un universel mélange ethnique où ne subsistera aucune différence raciale ! Ce mépris intégral des peuples relève finalement de la même logique que le racisme puisqu’il établit, par la ruse, une hiérarchie au sommet de laquelle trônera l’oligarchie de ce cosmopolitisme. Tout comme le racisme s’origine dans la négation de l’unité divine harmonieuse sous-tendant la diversité raciale, le cosmopolitisme s’origine dans la rébellion contre l’ordre naturel divin et contre son Créateur, rébellion remontant à Caïn, le Caïn biblique déchu et maudit par Dieu après avoir assassiné son frère Abel et ne s’être pas repenti.
Caïn tenait son esprit de rébellion du Serpent, le fameux Serpent biblique, manifestation de Lucifer lui-aussi déchu et maudit par Dieu après avoir défié l’ordre divin. Dans son errance vers l’Est, Caïn fonda Eridu en Sumer, et en devint le roi. Caïn et sa lignée instituèrent une caste dirigeante, et cette lignée, cette postérité née de l’esprit du Serpent fut plein d’orgueil et de mépris pour le peuple né de la chair. Un mépris tellement inouï qu’on le qualifierait aujourd’hui de racisme. Le mythe sumériens des Igigis rapporte cet épisode où les ouvriers étaient si épuisés par le travail incessant qu’ils brûlèrent leurs outils de travail pour que le travail cesse enfin ! Mais la rébellion du Serpent commença avant Caïn, sur l’île de l’Atlantide (le fameux paradis perdu… ), dont le père charnel de Caïn, Adam, était le grand prêtre, professant l’unité de l’ordre divin. Le Serpent inspira aux Atlantes tous les excès et tous les orgueils contre l’harmonie divine ; il trompa le divin Adam, originaire d’Hyperborée ou de l’île de Thulé, et le fit chuter, et fit finalement succomber l’Atlantide sous le châtiment divin fatidique.
Un des descendant de Caïn fut Nemrod, le puissant souverain, qui selon l’éminent archéologue Douglas Petrovich, n’était nul autre que Sargon d’Akkad, Sargon le Grand. Sargon/Nemrod édifia le premier empire de l’histoire de l’humanité, l’empire d’Akkad, en unifiant les cités sumériennes et en rassemblant les hommes par la force. Nemrod fut le « vaillant chasseur devant l’Éternel » comme dit la Bible (Genèse 10, 9), le chasseur d’hommes. L’empire de Sargon fut « le premier territoire multinational » où régna le premier cosmopolitisme avant la lettre, et en particulier à Babylone, dont il fit sa capitale. Il semblerait donc que ce fléau du mélange tous azimuts des ethnies, cette peste du cosmopolitisme, vienne de Babylone, premier grand modèle de la ville cosmopolite. Deux millénaires plus tard, Diogène, philosophe grec cynique qui vivait dans un tonneau, théorisa la notion philosophique de « citoyen du monde » en créant le mot « cosmo-polite », c’est-à-dire « être partout chez soi », comme Dieu est partout chez Lui finalement ; cette utopie diogenienne pourrait s’appliquer concrètement si tous les hommes et les femmes étaient des Christ, ce qui n’est malheureusement pas le cas, et il s’en faut de beaucoup. Sargon/Nemrod édifia donc le premier cosmopolitisme avant la lettre, à ceci près que ce cosmopolitisme s’appliquait non pas au monde mais à l’empire : « être partout chez soi dans l’empire ». Mais pour autant, ce cosmopolitisme nemrodien libéra-t-il l’humanité de ses servitudes ?
Selon Joshua J. Mark, « la stabilité apportée par cet empire (d’Akkad) donna lieu à la construction de routes, à l’amélioration de l’irrigation, à l’extension de la sphère d’influence commerciale, ainsi qu’au développement des arts et des sciences. L’Empire Akkadien créa le premier système postal où des tablettes d’argile inscrites en cunéiforme akkadien étaient emballées dans des enveloppes d’argile marquées du nom et de l’adresse du destinataire, et du sceau de l’expéditeur » ! Mais, ajoute Joshua J. Mark, « malgré ces améliorations de la vie des citoyens de Mésopotamie, le peuple se rebellait toujours contre la domination akkadienne. Tout au long de sa vie, Sargon devait être confronté à des soulèvements, les cités-états affirmant leur autonomie et se soulevant contre l’empire ». Avec l’empire de Sargon/Nemrod naquit le premier État impérial qui nie les particularismes, et le premier État tout court qui nie la personne humaine.
Saviez-vous que Sargon/Nemrod est la figure centrale de la franc-maçonnerie qui dirige le monde ? Non ? Selon le franc-maçon haut-gradé Albert Mackey, Nemrod fut le fondateur de la franc-maçonnerie, en cela que Nemrod, après le Déluge qui dévasta la Mésopotamie, fut le premier roi qui édifia par la science d’imposantes cités, bâtit des bâtiments colossaux et des tours toujours plus hautes pour se prémunir d’un possible nouveau déluge, d’un nouveau châtiment divin, et se présentant ainsi comme le nouveau protecteur des hommes, défiant Dieu lui-même (le dieu de Noé) et se substituant ainsi à Dieu comme seul protecteur des hommes ainsi déracinés et cosmopolites dans son empire, et exploités aliénés pour son empire. Descendant de Caïn, Nemrod, fils de Koush (qui fonda le royaume de Koush, qui correspondait à la Nubie et à l’actuel Soudan), institua donc la plus radicale rébellion contre Dieu, faisant ainsi de la franc-maçonnerie, héritière idéologique de Nemrod, la plus radicale rébellion contre Dieu, et faisant de cette Babylone cosmopolite le modèle ultime de cette maudite franc-maçonnerie, cette Babylone qui vibrait aux cultes de deux grands dieux, Baal-Mardouk (représenté par le veau solaire, le veau d’or… ) et Ishtar (déesse de la sexualité et de la prostitution sacrée… ). La modernité occidentale n’est rien d’autre que le retour à Babylone.
Avant Nemrod, bâtir la plus haute tour pour se prémunir contre un nouveau déluge fut initialement le projet du roi d’Uruk Enmerkar, en rivalité avec la cité d’Aratta, nous disent les tablettes sumériennes. Enmerkar édifia alors un monumental temple, une haute et orgueilleuse ziggourat, la probable tour de Babel, orgueil de son royaume dans lequel il ne voulait entendre parler qu’une seule langue pour honorer le dieu Enlil (équivalent du Dieu créateur dans le monothéisme, c’est-à-dire le dieu de Noé), en invoquant le dieu-serpent Enki… ! Il s’ensuivit la confusion des langues ! Le dieu-Serpent Enki étant ni plus ni moins le Serpent biblique… le Serpent rebelle à Dieu. La tour de l’orgueil bâtie par la science orgueilleuse n’empêcha donc pas le châtiment divin de la confusion des langues, la confusion des peuples, la confusion des ethnies, des sexes (?), de tout… sous l’autorité d’un tyran déifié : Nemrod.
En finir avec la peste du cosmopolitisme nemrodien baalique et ishtarien, c’est en finir avec la rébellion scientifique du Serpent contre Dieu, en finir avec le modèle babylonien défendu par la république scientifique franc-maçonnique, en finir donc avec cette république. Tous les combats républicains contre le cosmopolitisme, ou l’immigration non-contrôlée, non-décidée souverainement, sont donc déjà voués à l’échec. L’anti-cosmopolitisme républicain est une contradiction dans les termes. Même si le peuple de France se soulevait pour lutter scientifiquement et républicainement contre le cosmopolitisme destructeur d’identité et meurtrier, il se soulèverait surtout contre Dieu, contre l’harmonie divine naturelle, les identités naturelles et les altérités naturelles. Car cette science n’existe depuis Nemrod que pour défier l’ordre divin et se prémunir contre ses châtiments, et que cette république n’existe depuis la Révolution française qu’en rébellion contre Dieu. Lutter contre Dieu est vain, les luttes de cette république scientifique maçonnique défiant Dieu sont donc vaines. Dès lors, voilà la grande question qui se pose : peut-on fonder une république qui ne défie pas Dieu ? Je pense que oui. La république romaine, par exemple, ne défiait pas les dieux. Et la république de Venise ne défiait pas Dieu. Ce fut Napoléon, le grand exportateur de la Révolution française maçonnique, qui en 1797 mît fin à la république de Venise…
Le cosmopolitisme est une entreprise de destruction de l’identité, entreprise qui se justifie en arguant du fait que l’altérité est nécessaire à la vie humaine. Mais l’altérité n’a de sens que si l’identité en a aussi, et inversement. L’altérité sans identité ça s’appelle l’aliénation (c’est ce qu’est devenu l’Europe sous le cosmopolitisme). Inversement, l’identité sans l’altérité ça s’appelle les ténèbres narcissiques (c’est ce qu’est devenu l’islam). Les militants du métissage intégral le justifie encore en arguant qu’il faut bien compenser par des vagues migratoires la dénatalité européenne pour que plus tard les retraites soient payées. Mais on peut aussi lutter contre la dénatalité en encourageant la natalité de la population française qui était déjà là. Mais la politique nataliste est un crime de lèse-cosmopolitisme. Ce n’est pas un hasard si en France, en particulier, la disparition du peuple blanc européen – par métissage intégral et avortement acharné – est corrélative de la disparition de l’Eglise, de toutes valeurs chrétiennes et de toute idée de Dieu sous les assauts de la Révolution cosmopolite française. Même avant le christianisme, les religions païennes révéraient l’ordre naturel procédant de l’ordre des dieux. Pour revenir à une saine diversité naturelle qui préserve en Europe l’intégrité ethnique des peuples blancs européens, il s’agit donc de briser le paradigme politique babylonien incarné par la république parlementaire maçonnique pour revenir non seulement à l’harmonie naturelle mais surtout au créateur divin de cette harmonie.
Viktor von Berg
24 octobre 2022 à 17 h 24 min
Un beau texte d’histoire sacrée…
Mais ce qui est le plus révoltant c’est de voir l’imposture Vatican II et celui qui la sert aujourd’hui participer pleinement à la destruction de La Vraie Eglise Catholique instituée par le Christ Jésus dont Il a dit que: » les portes de l’enfer (finalement) ne prévaudront pas contre elle ».
Récemment un synode d’évêques, dans l’est de la France je crois, a statué qu’il serait bien que les prêtres soient mariés, que les femmes devaient avoir le magistère et que… on doit changer le cathéchisme pour dépénaliser et accueillir l’homosexualité!
« Le modernisme est l’égout collecteur de toutes les hérésies. » Pape Saint Pie X
A part cela de quoi parle-t-on en Occident quand on parle de christianisme?…