Les musulmans sont horrifiés par Trump qui défend les intérêts occidentaux au Proche-Orient au détriment des Palestiniens, mais ne sont pas horrifiés par les pays musulmans qui défendent les intérêts occidentaux au Proche-Orient au détriment des Palestiniens.
Ce qui me désole chez certains musulmans, de plus en plus nombreux, c’est qu’ils combattent le doute visant leurs dogmes, qu’ils l’interdisent, qu’ils le punissent, en s’étonnant de n’être pas compris lorsqu’ils tentent d´imposer cette condamnation du doute en Europe, où précisément la civilisation fut érigée fondamentalement sur le doute depuis Socrate… Qu’ils ne soient pas boutés hors d’Europe jusqu’au dernier est le signe que cette merveilleuse civilisation européenne vit ses dernières heures.
Dans le Coran, le doute n’a pas droit de cité, dans certains versets on s’étonne même qu’il se manifeste. Pourtant Dieu a créé l’homme avec un intellect qui doute, les distinguant des animaux dépourvu du doute.
Chasser le doute c’est se rapprocher de l’animal, jusqu’à en devenir un.
J’hésite souvent quand je me demande qui sont les plus fanatiques, les sionistes radicaux ou les musulmans radicaux. Il se ressemblent tellement dans leur certitude absolue que leurs dogmes religieux sont absolument tout à fait absolument incritiquables et qu’ils sont les plus aimés de Dieu (sic !), qu’on a du mal à les départager. Mais à quoi bon départager la gangrène.
La mort de la civilisation européenne serait une perte irréparable, mais la mort de l’islam déjà mort comme une branche morte serait une bénédiction.
Plus les musulmans accablent l’Europe de condamnations morales et plus ils se ruent pour venir vivre en Europe ! Leur seule religion est l’hypocrisie.
Le pêcher mortel pour les croyants monothéistes est d’être absolument persuadés de savoir qui est Dieu et de connaître son jugement. L’orgueil infini…
Plus l’islam meurt et plus les musulmans sont nombreux à porter son cadavre putréfié en triomphe, persuadés plus que jamais que le jugement divin leur sera favorable.
Oui, les musulmans sont stigmatisés comme jamais ils l’ont été, mais n’est-ce pas là justement le signe du châtiment divin qui est en train de s’abattre sur eux ? Ils attendent un jugement qui est déjà là, les accablant implacablement ! Sous leurs yeux incrédules. Jusqu’où ira leur déni ? Jusqu’en Enfer, qu’ils ne pourront plus nier.
Plus le jugement divin se manifeste par des châtiments envers les musulmans, des châtiments de plus en plus humiliants, et plus ils le nient. Mais plus ils le nient, plus ils seront châtiés et humiliés ! Peut-être croient-ils que le divin ne se manifeste qu’aux Cieux et pas sur Terre (point de vue gnostique).
Ô musulmans, que vous l’admettiez ou pas, le rejet de plus en plus radical de l’islam ne se répand comme une traînée de poudre que par le consentement divin, et que vos malheurs les plus abominables n’adviennent eux aussi que par le consentement divin. Si seulement cela pouvait vous faire réfléchir.
Lorsque le dogmatisme religieux aura disparu de la planète – à Dieu plaise -, il ne restera qu’un seul culte, « le seul vrai culte, le culte du cœur et de l’esprit », comme disait le subtil Rousseau.
Le divin voulait faire des musulmans des amoureux de la sagesse, des diffuseurs de sagesse, mais par leur dogmatisme obstiné ils sont devenus les ennemis mortels de la sagesse, les ennemis de toute libre quête de sagesse, libre de tout dogmatisme.
Guérir les incurables passions humaines par l’amour de la libre quête de sagesse… c’est ce sublime espoir qui naquit en Grèce… l’espoir sublime d’atteindre l’accomplissement humain… Mais les incurables passions humaines étaient effectivement incurables, et le sont encore plus que jamais.
Chacun a sa conception du divin, de la plus crétine à la plus philosophique. Voici la mienne : le divin est l’inspirateur intarissable de sagesse.
Aussi nombreux que soient les musulmans – un milliard et demi, deux milliards, trois milliards -, ils ne convaincront pas le divin de la victoire de l’islam sur Terre. Victoire par le nombre. Qu’ils ne se méprennent pas sur leur conquête du nombre, s’il n’y a pas un seul vertueux parmi eux, le jugement divin les condamnera tous ! Qu’ils soient quarante milliards ou cinquante millards ! Croire pouvoir flouer le jugement divin par le nombre est la preuve définitive de leur perdition sans retour.
En vérité je vous le dis, cette religion morte de l’islam est désormais haram, c’est-à-dire pas du tout mais vraiment pas du tout halal.
Le voile des musulmanes est très précisément le linceul de l’islam.
L’islam est devenu une maladie incurable dont les prosélytes s’acharnent à vouloir en contaminer l’humanité entière. L’éradication de cette maladie sera la preuve irréfutable de l’existence de Dieu !
Farid Soumari
12 février 2025 à 18 h 56 min
Bonjour M Hajiat, j’ai lu un long texte pour répondre à celui-ci sur Youtube disant que vous étiez « philosophe éthylique »… que vous ouvrez le Coran autrement que pour le caricaturer à coups d’approximations grossières … En tant que musulman dogmatique ça ne me dérange absolument pas et ça n’enlève rien à votre talent. Mais si vous pouviez dire des choses agréables, parfois, sur l’islam, un jour, peut-être? Sincèrement avec tout mon respect.
fay
14 février 2025 à 11 h 00 min
EXCELLENT TEXTE ! MERCI
Quelqu'un
28 février 2025 à 22 h 59 min
Ce sujet très compliqué et pluridimensionnel méritait autre chose qu’une prose provocatrice et il n’est pas étonnant qu’il n’ait créé autre chose que de l’incompréhension.
Premièrement, l’amorce est fausse n’importe quel personne ayant des liens avec le proche orient sait très bien le jugement de la rue musulmane vis à vis de ses dirigeants, par ailleurs c’est pour cela que nombre d’entre eux partent en occident, et donc la contradiction présenté dans le texte à ce sujet est complétement inventée.
Secondement, le réformisme salafiste largement mis en place et financé par les grandes puissances dont les pays occidentaux que vous encensez, pour aider à la partition des indes et la chute de l’empire ottoman ; et qui a amené à la création d’une dynamique sectaire dans l’islam, n’est pas l’islam dans sa totalité, et n’est même pas l’islam actuel dans sa totalité ( Etudes Akbariennes, Chiisme , etc. ).
Troisièmement, peux t-on reprocher a des personnes qui n’ont pas les moyens de s’investir dans une recherche sur le sujet de s’en remettre à la bonne foi vis à vis des représentants de ses croyances ? Tout le monde n’est pas né auto-didacte, et comme tout sujet, une initiation est toujours le préalable a toute effort de compréhension dans un domaine.
Ceci étant dit, à quoi sert de s’attaquer « aux musulmans » dans votre article, comme si tout homme était parfaitement capable de formuler une critique raisonnée et juste d’un sujet de manière tout à fait naturelle alors que la pensée est principalement héritée ? Tout apprentissage commence par la bonne foi d’un élève vis à vis de son délégateur, et donc, pourquoi vous étonner que ceux que vous fustigez réagissent en rejetant votre hostilité ? Bonne foi et loyauté sont des marches qui précédent la compréhension, même pour l’autodidacte, preuve en est votre étrange infatuation avec la Grèce antique et l’Occident ?
Par conséquent, si ceux-ci héritent d’une pensée amoindrie à cause d’un apprentissage infécond ; qu’en est-il de l’apprentissage de celui qui fustige l’attitude générale d’une communauté dont il perçoit les contradictions de leur apprentissage ? Cela prouve bien l’immaturité de votre point de vue qui ne s’élève pas au delà de la vague impression…
Le sérieux aurait voulu que vous cherchiez à critiquer les fondements de cet apprentissage, ses dynamiques, mais une telle étude est autrement plus compliqué que de citer de mémoire le dernier livre de poche lu. Il est plus simple de jeter le bébé avec l’eau du bain que de se palucher les œuvres classiques de l’islam, la pré-histoire et l’histoire de cette civilisation et de rédiger des œuvres suffisamment percutantes pour provoquer les changements adéquats qui font que l’on a répondu au devoir que la responsabilité que l’œil qui voit s’impose, autrement que par une vaine agitation.
Plus que de dire la vérité, les prophètes et les saints connaissaient la vérité, et en connaissant la vérité ils rétablissaient la portée des compréhensions amoindries, ainsi Jésus rendit la vue aux aveugles et Mohammad rendit son plein sens à des croyances largement répandues parmi les arabes mais incomprises ; alors si vous prétendez faire mieux que le reste. Allez-y, parlez vrai !
Farid Soumari
2 mars 2025 à 2 h 38 min
Vous parlez du verbe « douter » qui n’a pas le droit de cité dans le Coran. En ce sens, le Coran initie l’intelligence à l’art de penser de façon juste, au doute, au questionnement, à l’exercice de son jugement critique face aux croyances collectives. Il invite à se poser des questions sur le Créateur, sur l’origine et le fonctionnement de l’univers, sur l’histoire de la famille humaine et sur soi-même.
Le Coran encourage à mettre en doute les croyances collectives sans fondement car elles sont sources d’erreur et d’injustice. C’est au nom de la raison logique et non pas « au nom de la foi » qu’il invite à évaluer les croyances collectives. En effet, par exemple, croire que « Dieu a créé la terre et les cieux en six jours et qu’ensuite Il s’est reposé » n’est pas une croyance logique. Car si Dieu est le Créateur de tout, Il ne peut pas avoir le défaut humain d’être fatigué le septième jour et d’avoir besoin de se reposer. Cette croyance est logiquement incompatible avec l’idée de Dieu Créateur. C’est cette logique qui est rappelée dans le Coran pour interpeler ceux qui croient sans raisonner :
« Quoi ? Aurions-Nous été fatigué par la première création ? Bien sûr que non ! Et pourtant, ils sont dans le doute au sujet d’une nouvelle création ! »
Si le Coran encourage à douter des croyances collectives, il n’invite cependant pas à douter de tout, tout le temps. Car tous les doutes ne se valent pas. Il y a des doutes bons, qui sont un moyen de produire de la connaissance, de la sagesse et de la certitude pour agir et vivre de façon juste. Et il y a des mauvais doutes, des doutes qui empêchent de penser, de connaître, d’agir et de vivre selon la sagesse.
Cette distinction entre le bon doute et le mauvais doute apparaît à travers différents signes du Coran. Je vous donne un exemple : dans la vie sociale, il arrive qu’on se laisse convaincre par une rumeur, par une nouvelle choquante ou par une information scandale. Dans cette situation, le Coran invite chacun à suivre une ligne de conduite précise : pratiquer le doute et ne pas participer à des controverses stériles et destructrices. Bien plutôt, le Coran invite à suspendre son jugement, sa décision et sa réaction, le temps de vérifier et de sortir du doute. Il invite à ne pas suivre la nouvelle comme si elle était vraie et à ne pas la rejeter comme si elle était fausse mais à rester ouvert et prudent en vérifiant sa validité avant tout :
« Ô vous qui avez adhéré à la voie de Dieu ! Si quelqu’un de mal intentionné vous apporte une nouvelle, soyez prudents et mettez la situation au clair ; car si, par ignorance, vous nuisiez à certaines personnes, vous auriez à vous repentir d’avoir agi ainsi »
Autrement dit, le Coran invite à pratiquer le bon doute en menant un test pratique et je pourrais continuer à vous dire que dans les discussions entre amis ou entre opposants, on a tendance à débattre sur des questions métaphysiques, qui dépassent ce qu’on est capable d’observer directement avec les sens, sans aucune source fiable pour alimenter le débat.
Dieu nous fait observer la façon de penser et de débattre de des gens qui ne se basent sur aucune connaissance fiable :
« Or, il y a des gens qui discutent au sujet de Dieu sans aucune science, ni guide, ni livre pour les éclairer »
Bref, choisir de douter de tout, tout le temps, c’est faire du doute un mode de pensée ou plutôt un moyen de ne pas avoir à penser ; c’est choisir de ne pas chercher à connaître ; c’est choisir de continuer à avoir une opinion personnelle sans la confronter aux faits et à la preuve. Douter sans rechercher, c’est valoriser l’ignorance plus que la connaissance, la bêtise plus que la sagesse.
A l’inverse, savoir, c’est dépasser le doute, tout comme être courageux, c’est dépasser la peur. C’est le sens de la formule de Confucius :
« Celui qui sait ne doute pas ; celui qui est bon n’est pas inquiet ; celui qui est brave n’a pas peur ».
Avec tout mon respect
Fatima
15 mars 2025 à 8 h 48 min
Monsieur Hadjiat permettez moi de vous adresser mon commentaire fait sur le site de LLP suite à l’article de « LeboucEmissaire » et qui résume ma pensée.
« Franchement du n’importe quoi tous ces commentaires. On peut ne pas être d’accord avec l’article de M. Hadjiat, argumenter voire lui prouver le contraire mais je ne comprends pas ces attaques et injures à l’encontre de sa personne qui n’ont rien de constructif.
Il a bien commencé par dire « certains musulmans » dans son article.
Quand bien même il y a eu un « dérapage » dans cet article, cela n’enlève rien à son talent d’écrivain (j’ai lu beaucoup de ses livres).
Personnellement j’apprécie sa belle plume et son humour d’une extrême finesse qu’apparemment certaines personnes ne comprennent pas …eh oui ce n’est pas donné à tout le monde.
D’autres remettent en cause sa relation et son amitié avec Salim, vraiment lamentable.
Ne vous laissez pas atteindre par ces vils propos M. Hadjiat vous êtes bien au-dessus de tout cela ».
Bonne continuation.
Bien à vous.
leblogdelotfihadjiat
16 mars 2025 à 12 h 31 min
Merci beaucoup Fatima pour votre commentaire, qui n’apparaît finalement pas sur le site de Salim.
Comme dit un vieux diction, il n’y a que la vérité qui blesse. Il y avait du spirituel dans l’islam, mais ce spirituel est mort. Et il est mort par le fait des musulmans. Nuls autres. Leur offensive politique masque mal leur culpabilité accablante, la trahit même. Voilà tout ce que je voulais dire. Les musulmans lucides, honnêtes et sincères dans leur quête spirituelle ont bien-sûr toujours existé (j’aurais peut-être dû le préciser dans mes aphorismes ! Ça m’aurait valu sans doute moins d’insultes et de calomnies).
Encore merci
Dieu vous guide