« Il y a une dignité attachée à la nature de l’homme, que rien ne peut étouffer », disait Diderot. Sauf que si, on peut tout à fait étouffer la dignité avec le flouze… Regardez Bayrou.
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Autrefois, les rois n’avaient pas besoin de divertir le peuple pour se maintenir au pouvoir. C’était plutôt le peuple, ses flatteurs, ses artistes qui divertissaient le roi, car son pouvoir était légitime. Aujourd’hui, le Pouvoir est tellement illégitime que pour s’y maintenir, il a besoin de toujours divertir le peuple. C’est l’inverse.
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Les fous de Sion aiment les défis, aucun ne les fait reculer, même le plus dingue. Vous verrez qu’ils décerneront le prix Nobel de la paix à Netanyahu.
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Dire de l’innocence qu’elle est exempte de préjugés, est un préjugé. L’innocence est souvent pleine de préjugés, « on est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés », disait encore Diderot.
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Gaza meurt, la Palestine meurt, les Palestiniens meurent, le monde musulman meurt, et l’islam meurt…. Et inversement.
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Le vrai nom du mondialisme c’est le sans-frontièrisme. Et surtout le sans-frontiérisme moral. Mais la sans-frontiérisation de l’humanité a fait long feu, place à la dé-sansfrontiérisation !
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Le chercheur de sagesse méprise les divertissements, il emprunte le long et douloureux chemin de la philosophie, et lorsqu’enfin au terme de sa vie il touche la sagesse, il comprend que la philosophie n’était qu’un divertissement… de l’esprit.
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Se divertir, c’est jouer. Et Dieu joue comme un enfant, inlassablement, éternellement. Et nous sommes ses jouets, comme disait Platon.
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La gnose du Serpent, les sciences empiriques n’ont qu’un seul but, briser le jeu divin.
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Si vous saviez à quel point le jeu divin se joue de ce que les hommes appellent : le réel.
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Le seul réel c’est le jeu divin.
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Toute la création divine n’est qu’un jeu.
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Ne pas nuire à la vie était une grande valeur aryenne (l’ahimsā), mais ne pas nuire au jeu divin en est une plus grande encore.
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C’est en vain que le je humain tente d’écraser le jeu divin… en y plaquant un « je » divin.
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La plus grande folie du je humain est de croire qu’il y a un je divin, comme le croient la plupart des monothéistes…